samedi 27 septembre 2008

La CHATTE/1 TOIT BRÛLANT est MORTE AUSSI

Il est bien gentil Paolo Old-man, mais sa disparition éclipse totalement celle de « ma fille. » ON transfert tj bcp avec ces petites bêtes, surtout qd la mère a disparu. « Le petit chat est mort. » et 14 ans de cohabitation avec. Plus qu’une page qui se tourne, un livre qu'ON m'arrache des mains ! Ce qui ravirait la moindre gazelle sur sa balance, m’est une chape de plomb qui me tombe dessus. Quelle sanction ?

À FranJ qui essaie de se dépêtrer de son mari tueur qui la culpabilise, j’envoie cette nuit : « Ne crois pas que tu aies fait qqch de mal. Ns n’y sommes pour rien : ce n’est pas moi qui ai tué Etel aujourd’hui, mais le cancer. » Et que cx qui me gavent qd je leur dis que la vie est définitivement une corrida, parce qu’ils se croient à l'abri ds un Disneyland où ils attendent tout du couple présidentiel, me lâchent.

Le serveur du gastos de merde, ce Symposium à St-Michel, où j'écluse mon nouveau Corbières de l'année, a beau s’efforcer de la jouer complice en se fendant, à défaut d’attention pour ma commande ou mon confort, d'une boutade pour minimiser les répétitives coupures de courant devant tous ces touristes racolés : « Ce n’est pas un samedi ordinaire. » Je confirme, narvalo. J'ai mal. C moi qui suis serviable. Aimable. Alors je parle aux étoiles plutôt, depuis longtemps maintenant.

Si ce n’est pas un comble. Celui du « bouffeur de chatte » tel que me qualifiait Raymon à l’Opéra Bastille au sujet de mon addiction pour l'apéro des filles : me voici bouffé par elle, déchiqueté, broyé. J’écris au dos de la facture d’hospitalisation. Il y a tj encore qqch à payer, mm si j’ai l’impression d’en faire + que les frais. Rien d'extra. Je suis de gaz aussi. L’anesthésie fait à peine effet. Il y a tant de peine, en effet. L'alcool suffira-t-il à prendre le pas sur le chagrin ? Je recopierai après. Ce n’est pas du direct. A ce moment, je suis une flaque de larmes. La douleur a perduré jusque-là, elle, n’empêche. Chez moi, ce sont les grandes eaux.
Clinique vétérinaire Échotomographie abdominale Où Ai-Je La Tête ?
Ce n’est pas bien grave, rien de dramatique. C’est comme ÇA. ÇA va aller, ÇA va toujours. Rien ne dure. C’est très dur. Il faut s’y faire : tout passe. L'avantage de cet inconvénient lui permet d'être réversible. Finalement n'est que le temps de nos retrouvailles qui pèse. Ce manque immense est un retard impondérable, mais il ne faudra pas m’approcher en attendant, ni venir marronner. Parler d’autres choses surtout. Regarder ailleurs. Ni à prendre avec des pincettes, ni La Tête. Tant pis.

Déboussolé, sonné, abasourdi. Je n’aurai jamais fini d’apprendre. D’en prendre plein la vie. Qui compte jusqu’à 10 ? Combien de banderilles encore à recevoir avant de virevolter sous la muleta finale ? Sourire avec les larmes aux yeux extraites de Mickey ds Wrestler qui dit juste : « Oh yes ! » Je souris aussi et le chat n’est plus là.

Elle est partie rejoindre mes chiens, ces deux vrais vieux amis. Ils sont avec ma famille. Il fut un temps où je ne pouvais voir les mains d'une femme sans penser aux branlées qu'elles avaient dû exercer sur les uns et les autres, + ou - récemment. Doré-navrant ce sont ces animaux que je croise dont je me dis qu'ils n'ont de compagnie que celle qu'ils ns faussent : une douleur en sursis, une épreuve à retardement. C'est tellement d'attachement.

Quelques uns restent encore à suivre, les plus difficiles, les plus proches, mes parents. Je n’arrête pas d'y penser, me préparer au pire, à l'avenir. Juste ou pas, il ne faut jamais sous estimer le pire. D'où le serait-ce ? ON dirait qu’ainsi elle continue à m’entraîner. Comme j’avais pris de ma femme, je réagis comme « notre petite » parfois : cette vivacité, la griffe acérée ou la pique pareille. Qui vive et vif. Indompté et presque inquiétant. Jobar ou je penche du côté où elle a glissé pourtant. Je tiens d’elle. Je tiens à elle. J’en finirais bien à la vérité.

Je suis rentré ds l’hiver d’un coup. Brutalement. Avec la violence d’un membre explosé que je vois se vider. J'ai été pris de court. D'un week end à l'autre, d'une inquiétude à une piqûre. A l'improviste, une visite de contrôle, l'échographie et la boucherie. Toute cette souffrance qu'elle n'a pas manifestée pendant que la maladie se généralisait à notre insu, je l'exprime de tout mon corps maintenant. Chaque instant de conscience est une névralgie, le souvenir me disperse. Je suis de la braise.

FIN de SCÈNE – CLINIQUE VETERINAIRE – INTERIEUR JOUR - FIN de SCÈNE

Dr HERNANDEZ –à L’1so-.
Si vous voulez en discuter avec quelqu’un avant.

L’1SO- -Il hésite.
Mais je n’ai personne... Qu’elle.

Et maintenant je vais pleurer.

3 commentaires:

  1. avec un peu de retard de tout coeur avec toi l'1so .a

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  2. Il n'y a plus d'urgence, a.

    C l'intention qui compte, mm si elle compte bcp moins qu'elle :

    merci pour ta compassion.

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  3. je viens te lire ton com sur Fredjani,encore,un com génial,j'en ai fais un à la suite,mais, je t'ai relu,je ne sais plus,si je l'ai posté,sinon,comme tu dis,je toucherai un coup pour remettre ça sur le blog de Fred a

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C gentil tout plein de te fendre d'une petite note, dis !
Seule_ment n'oublie pas d'indiquer ton petit nom voire 1 lien si tu espères une réponse.

Abrazo