mardi 1 septembre 2009

A LAS CINCO de La TARDE

En arrivant, j'allume les appliques Targetti que l'ancien locataire à laisser dans les nvx locaux que ns avons repris. Je branche la Cube Nespresso avant que Clooney ne réclame sa capsule. Bientôt ce sera le Mac métallisé et très vite la connexion sous le Renard en Feu forcément. C'est ainsi tous les matins. Cette fois-ci, c'était vendredi.

Personne encore, les pintades débarquent plus tard. ÇA me laisse du répit. Avant l'entrée aussi du dirigeant qui habite en face qui a emporté sa décision d'emménager ds les parages. Revue de presse, puis les favoris ds ma toolbar, Msn, Facebook, les stats pour mes blogs, un signe de St Vincent du Tyrosse ? La matinée passe. Demain ce sera l'anniversaire de Mamia. Dans un mois, le premier du décès de mon chat.

Fin de semaine, fin de mois, fin de vacances. Je repars ds quinze jours à Nîmes. Béziers commence à paraître loin. Il ne faut pas que je tarde trop à reprendre des nouvelles de mon pote là-bas. Si tant est qu'il y en est. Le week-end fera office de sas de compression, du rab de congé, un aperçu reconquis. J'ai beau expliquer à la prétentieuse collègue que les textos ou les appels du jour décideront de ce qu'il va se passer ces prochains soirs, elle a l'air étonné. Elle fait quoi elle qd elle ne gratte pas ?

Tout va bien. Il fait frais. Septembre se prépare. Tout le monde n'est pas rentré. Je cherche encore comment y échapper. Je lutte peu en réalité. La torpeur me profite. La matinée passe. Pas la flemme.

Je retrouve ma favorite entre les pages du trombinoscope moderne. Elle est en ligne. Je tente le coup, un coucou. Je tords le cou à la malchance. Elle répond. Voilà quinze jours que je n'ai pas de nouvelle. J'aurais dit +. Elle me manque. Elle s'en fout. Je sais. Elle manque d'autant plus. Je ne lui en veux pas.

Elle réplique, nous discutons. Je réalise que ce « zé-ro social » sert peut-être à autre chose que de pouvoir contacter enfin directement des « videttes. » N'empêche que chacun soit la vedette de chacun. Je suis ravi. La conversation est riche, loin de mes allusions systématiques au cul. Nous glissons. Elle va bien. Je vais mieux. La confiance est tj là, j'ai l'impression. J'ai l'impression que tt va. La déception attendra. Je me dis que je vais ouvrir un nouveau message ds ma Tête, comme un post-it, juste pour clamer ma joie, un truc à la « Mathilde est revenue. » Je suis aux anges. Ils sont pourtant méfiants.

Nous allons déjeuner chacun de notre côté forcément. Je retourne au Japonais exquis et si bon marché de la rue Hauteville avec son aquarium multicolore. Un crochet dans un bazar à proximité rue Chabrol ds lequel Pucca m'a entrainé pour l'accompagner malgré sa récente acrimonie. Je le fais découvrir à Calire. Elle s'amuse aussi, plus rapidement. Ns sortons vite. Elle ne se sent pas si à l'aise avec moi. C'est réciproque. ÇA l'a tj été, mais la politesse nous secourt. Encore l'été.

Retour à l'agence. Des coups de fils pour donner le change du sérieux et je navigue sur le net. Je divague. ÇA baigne. Je m'occupe en attendant la fermeture. Je tue le temps : ce soir j'ai prévu de faire mes pizzas. Si mon forfait n'était pas déjà bouffé, je passerai qd mm un coup de fil au centre de convalescence où séjourne Al1. Je cherche les ingrédients pour le saumon. Mon directeur a pris son train à 15h00. Son associé est par monts & par vaux. J'éclate de rire en trouvant un site extra.

La blanquette de Limoux que m'a offerte mon hôte de Féria accompagnera le repas. Nouvelle édition : jolie bouteille enveloppée d'allu' rose. Baptisée Bulle qui me fait réaliser que j'appréhende moins ce pseudo depuis que la conne que j'en avais affublée lors de nos entretiens de rézo téléphoniques m'a foutu la paix. Je prépare qq nvx messages dans ma Tête pour les jours où je n'aurais pas d'inspiration. Je m'avance. Je m'amuse. Que demander de plus ?

Encore une demi heure à tirer. Les gonzesses se marrent ds les bureaux. Mon portable sonne. J'ai oublié de le mettre en mode discret. Je ne reconnais pas le numéro. Je ne reconnais pas la voix. Je pense immédiatement à Biopsie5 qui a fêté son anniversaire la semaine d'avant, arrivant ainsi au mm âge où je l'ai rencontrée, où elle s'est ouverte à moi, où je suis mort. Je pense constamment à elle dès que je ne sais pas ce qui m'arrive. Maintenant elle a rattrapé ces dix ans qui ns séparaient. Décalage d'âge comblé et moi, vidé. Ns sommes à égalité, mais elle a disparu. Elle a tout gagné et m'a quitté. J'ai tout perdu. Perdu.
L'1so- Où Ai-Je La Tête ?
A l'appareil, c'est la femme de mon pote de Béziers. J'ai compris. Son hémorragie le matin. Les soins que refuse de fournir à nouveau la clinique St Privat qui reste ainsi fidèle jusqu'au bout à sa politique commerciale, celle qui lui a déjà facturé des stents factices dont elle savait qu'il ne pourrait rien lui réclamer. A moins de 100 m du Pech du Soleil où il éclate sous les rayons de la radiothérapie, elle refourgue l'urgence sur le CH. Pas question de salir ses draps pour un type qu'elle a condamné d'entrée. Elle évacue avant d'essayer. Va-t-elle le tuer ?

Il y a eu deux hémorragies en fin de matinée pour laquelle Elizabeth a pu arriver et pleurer une ultime fois à Al1 qu'elle l'aimait ds son comas dont les infirmières disait qu'il entendait. Qui sait ? Elle a voulu les croire une dernière fois. L'espoir mince. De toute manière...

Mon pote de Béziers est mort dans la foulée, piqué, anesthésié, impossible à récupérer, dans le sang et la souffrance.

Il s'est éteint au moment où j'ai dû regretter de ne pas avoir assez de tickets-restaurant. A chaque instant ailleurs, une autre histoire. Tout le temps des gens meurent de ci, lui de ÇA. La Tête ailleurs ou je ne sais quoi. Abasourdi. Chacun son tour, soit, mais en voici un sale. ON le brûle aujourd'hui, feu l'ami. Dans l'après-midi, quelle qu'en soit l'actualité, à l'heure à tt le monde rentre, il fait sa sortie. Cette vie...

3 commentaires:

  1. quand tu te dis c'est vraiment un mauvais jour,c'est manquer d'optmisme, la vie est faite pour ça,le pire est toujours au-delà des plus noires attentes,certains passent au travers des gouttes de poisse, mais c'est rare, d'une façon ou d'une autre,on patauge toujours dans la mélasse!!a

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  2. Il s'agissait justement de montrer que qd tt a l'air d'aller, le drame n'est pas loin.

    D'où mon acharnement à profiter et chercher le plaisir partout.

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  3. eh!! quel surprise de te lire et deux fois en +, au fait, je t'ai invité? tu n'as pas encore répondu, mais ,j'ai lu ,et répondu à ..par devant et par derrière,va voir?? a

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C gentil tout plein de te fendre d'une petite note, dis !
Seule_ment n'oublie pas d'indiquer ton petit nom voire 1 lien si tu espères une réponse.

Abrazo