Ma TOURNÉE

Rien de bien chaud en ce moment à Paname, si ce n'est peut-être la présentation de l'album concept Histoire de Melody Nelson ce soir et demain avec Mathieu Amalric. Ce type me fascine. Depuis peu, certes. Il a dû mûrir. Ou je m'attendris. Il est devenu impressionnant, l'intensité et l'honnêteté. Sa solidité face au gros Gégé ds le magnifique film de Giannoli l'an passé m'a convaincu.

J'ai hâte sur le James Bond, parce qu'il est face à Daniel Craig en plus. Il était bon le précédent. Je ferai l'impasse sur le Mesrine en revanche. Après le Spaggiari de Rouve, cette nostalgie des fachos me fatigue. Ces biopics systématiques me saoulent. Sans compter que je suis incapable d'identifier le moindre interprète avec les vrais artistes qui les inspirent. Pas assez de distance. La disparition est trop récente.

Piaf n'a pas les traits de La Môme Marion toute tartinée qu'elle soit. Sagan autant, Colucci aussi. Laissez reposer. Cessez d'essayer récupérer une notoriété à peine refroidie pour assurer des entrées qui tardent. Gainsbourg se prépare. N'importe quoi ! Les histoires ne me sont crédibles que si elles sont inventées. Juste Manolete m'irait. Pas contemporain cette fois, malheureuse-ment trop polémique. Pénélope Cruz en subit les frais, boycottée par les antis qu'elle est. Donc rien n'empêche Camarón récompensé de Goyas qui + est, va comprendre. De là à me fader la moindre apparition alimentaire, 'faut pas exagérer. La télé suffira.

Ils deviennent rares les acteurs que je respecte encore un peu. Il doit être le seul de ma génération, avec qq autres obscurs bien sûr, mais + proches que je n'aperçois qu'occasionnellement. Un rescapé français contre toute attente, parce qu'outre-Atlantique, merci.

J'ai essayé de brancher Pucca là-dessus, puisqu'elle y aurait vu Daniel Darc pour lequel elle a tant de peine en le croisant matin ds le métro et Brian Molko. Elle a un penchant aussi pour la jobasse de Brigitte Fontaine quand elle chante Conne.S'il restait des places : plus rien sur internet. J'ai eu beau faire un saut à la Cité de la Musique, tenté Virgin, jusqu’à la Fnac, bien qu'elle soit infoutue de garantir l'exactitude de ses billets (combien de fois, je me suis retrouvé ailleurs que prévu.) Qu'est-ce que CA me gave qd un spectacle affiche Complet et que la prod ne prévoit pas d'autres dates ! A qui je dois apprendre que c'est si délicieux d'y avoir le choix ?

J'en ai qd mm profité pour envoyer le texte de ma pièce à la salle. ÇA lui fera de la lecture, au chéri.

Alors s'il y a des plans par ailleurs, je suis preneur. C'est telle-ment tristounet ce qu'il reste à se mettre sous la dent ces temps-ci, sur la langue pareil en vérité. Mauvaise humeur & sale caractère probable-ment. La Saison en Enfer. Il doit bien y avoir pourtant un spectacle intéressant qq part, une expo un peu originale d'un artiste encore vivant tant qu'à faire, un truc à ne pas manquer qui me donnerait le prétexte pour sauter ds un TGV ou faire péter mes miles pour y assister.

En arrivant le vendredi soir, mm tardive_ment, prendre ma clé à l'hôtel ou m'installer chez celle qui aura tt préparer (couette & épilation). Traîner le lendemain ds ce coin à découvrir ou entre ses recoins à écarter, me préparer en fin d'après-midi et peut-être l'emmener. La soirée et le dîner, les caresses et les promesses pour finir par éjaculer qd elle jouit. Ns ferons l'impasse sur la messe du dimanche pourvu que je puisse me rendre à ses fesses pas trop blanches et me vouer sans délai à ses seins, l'honorer à ma manière en la broutant à levrette, l'ouvrant et se permettre jusqu'à l'heure de reprendre le train après le sien en arrière ou remonter ds la navette une fois terminée la trempette. Il aurait de la gueule comme week-end.

Le déplacement me ravit déjà. La course, la fuite ou la prochaine aventure, tout me va, pourvu que ÇA m'emporte. D'une manière générale, tant que je bouge, j'adore. Ailleurs, ce bonheur, la razzia et décaniller me suffisent en soi et en cuir. Quitte à lier l'utile à l'agréable autant qu'il en soit ainsi. A moins qu'ON me déniche vite une invit' à la Villette. « ÇA, ce serait quelque chose. »