samedi 9 août 2008

SAINT AMOUR

Cliché disparu sur la féria de Parentis, entre Bordeaux et Dax. Pas vue, juste chopé sur le site de Viard où j'étais apparu une fois par hasard. Ce ne sont pourtant pas ces accidents que je préfère, mais sur photo, ÇA me fait marrer. Avec l'éphéméride qui va bien, c'est parfait. La règle du jeu, les mots et les actes, leurs orthographes sans cessez-le-feu, une guerre ici, une voisine là, la trêve estivale n'est pas celle des cons faiseurs. La grave générale conviendrait mieux et mobilisation sans limite. ON sort comment de ce cauchemar ? Y en a marre.
Tapas avant de filer à Béziers, mercredi, 13 août. Le bout du tunnel : TGV 6209 à 11h20. Classe 1 Voiture 01 Place isolée 91 pour les échauffées qui viendraient m'accompagner voire y monter et moi, après. La féria au bout. Barrera D. Mon pote local à l'arrivée, celui qui me téléphonait en début d'année en laissant un message sur le répondeur pour demander si je venais et : « Moi, ça va. Sinon ON m'a enlevé un poumon. Bon, j'attends que tu me rappelles. » Il n'y a qu'à ce genre de gonzes que je supporte dorénavant de parler. Il n'y a qu'à ces Gens-Là. Ceux qui ne font pas chier, qui ne discutent pas trois heures, qui pourraient la ramener et disparaissent en laissant les clés. Son duplex sur cour qu'il me prête encore cette année, avenue Albert 1er. Prête à sonner ? 
L'alarme est tirée, quelle chance, elle a. Un peu de vacances, la plage de Portiragne dans la partie qui n'est pas surveillée. Crochet par Salles d’Aude où Mamia nous déposait une moitié de l’année, dans la région, disons. Coursan ou Fleury aussi, suivant l’installation du camp, les autorisations de sortie, la patte blanche à la mairie. En évitant la pire, celle des Saintes Marie, le parking et son gasoil qui m’ont appris bizarrement à apprécier les stations services, leur odeur, les pompes à essence. C curieux comme ON peut faire, d’une horreur, une nostalgie pour peu qu’elle fut associée au bonheur. Bouches-du-Rhône, 13 encore. 
Le rosé engrangé, glacé de préférence, pour rafraîchir les idées et me croire hydraté, alors que je pars en lousdé, le barbec' préparé sur le côté, la barbaque marinée dans les épices et les huile d’olivier. L'intégral avant la corrida. La guardiane en sortant, la rouille vendredi du poisson. Qui plus est Assomption. Attention mécréants ! Ma filleule de passage avec son petit garçon puisque Askovic reste à la maison, ce que cela durera. Moi sur la mousse récupérée dans le salon pour éviter de les déranger ds mes pérégrinations, en train de téter la cerveza qui me boit autant La Tête parfois, si je n'ai pas le choix avec une guapa locale. Quoique l'estivante est plus facile, déboussolée, en exotisme, donc excitée. L'idée du souvenir à ramener, ON n'échappe pas à cet instinct féminin du shopping. Ma frangine à retrouver sans son mari qui veut la tuer. 
Au retour, une promesse de vente pour peut-être -croisez les doigts pour moi (Je vs décroiserai les jambes pour CA.)- emménager enfin ailleurs. De quoi me calmer en supportant le vacarme du 3ème de plus en plus assourdissant depuis que je tente malheureusement d’y mettre fin, les palabres de la cour pour voler la moto jaune et « Les portes qui claquent, » seule solution pour les fermer, il faut croire, sur le palier, « (...) j’en ai ma claque. » comme chante l'Ami. Direction le XIIIème, autre rive : changer d'environnement, de situation, de perspectives. Année 7, ça devrait le faire. Je cherche des signes partout pour me rassurer. Il me tarde. Tarde justement, jeudi 14 à 18 heures, El Juli, patron des patrons et les étonnants Pilar. Chaque chose en son temps. L’agenda est chargé. Moi, je ne vais plus tarder. Suerte !

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