dimanche 18 janvier 2009

CLIN DEUIL

Tant pis. Tant pis.

Partir. Finir.

Pourrir
le gâchis où à l'avenir
ne plus souffrir,
éviter d'entendre ce que les autres ont à dire
qui couvrirait ton dernier soupir.

D'ores & navrant
arrêter de jouer (les martyrs),
durcir à cuire.
Etre de la braise
sans maudire.
Te sentir.

Renoncer à toujours comprendre,
se rendre, fendre,
rejoindre, feindre
de tenir et mourir,
quitter ce putain de navire.
Agent comptant à vau l’eau.
Liquidé.

Déguerpir,
de guerre lasse, s'évanouir
et de grâce plus d'enfer.
Serait-ce pire si je cesse et ne respire ?

Pas de trace, toute la glace,
laisser les rats se servir,
d’avance se réjouir(ent)
de cette vengeance,
se raidir, passer son tour et sortir.
Glisser sous terre refroidir.
Ma langue dans la crevasse du souvenir.

Tant pis. Tant pis.
Entrer ailleurs,
crâner de l’autre côté du malheur.
Découvrir des espaces de stupeur.

C comme çi, c fini.
C comme ça, t'es + là.
Ca aussi c ainsi :
je ne donne pas cher de moi, sans chair de toi.
Au revoir, le chat !

Ton faire-part de départ,
in extenso
ds le texto de FranJ :
« Le chat est tj ds sa cachette (…).
C’est trop.
Je pense qu’elle a trouvé sa place.
»m'avertit en catimini
d'un qui pro quo qui suffit
que tu t'es fait la belle
dans la photo.
Isabelle Adjani Maître Marguerite L'1so- Où Ai-Je La Tête ? 
© Lorieux

Eh oui, bravo ! Chapeau, chipie,
c'est rigolo.
L'ironie doucit la tragédie polie.
Imperturbable jolie,
le regard infini,
jauge le mien ébloui.

Echappée telle que tu t'es enfuie,
avec ton manteau de nuit

qui te va à ravir
au point de non retour.

Me voici remis au repos,
dans l'étroit chemin qui conduit
sans aucune acrimonie,
de te voir en si bonne compagnie.
-et tu sais comme je t'envie, ma chérie-
entre ennui et sangl
ots.

Promis, je vais me tenir à carreau,
d'autant plus
aujourd'hui
depuis qu'il est porté comme moi
aux nues 
promu devant ce tableau,
prévu de te garder au chaud
et ému de te regarder coeur gros.
Te voilà dans de bien beaux bras.
Ciao gatto.

A bientôt, ma vie.

5 commentaires:

  1. sublime!!! toujours un jardin de délice,de feuilleter l'1so!!!les larmes de cristal sur le visage de la belle Isabelle sont-elles rajoutées par toi? je m'abîmes avec dans les abysses, et les méandres de ton esprit,et dans les rimes de tes maux!encore,encore,encore des mots d'or!!je ne m'en lasse pas! a

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  2. hum,je voulais dire, je m'abîme avec délice,on pourrait dire ,je glisse ,délicieuses auspices!a

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  3. Merci, fidèle a.

    Je fais ce que je peux avec ce que j'ai, du baume à partager. J'essaie et c'est ton avis qui transforme.

    Aussi je ne peux toucher qu'à ce que j'ai, malheureusement je suis bien loin d'avoir accès à " l'inaccessible étoile. " Ces gouttes apparaissent sans explication chez BonVoyage, mais pas à l'expo.

    Persistent le talent & la délicatesse de Lorieux pour m'inspirer l'émotion que je tente de transmettre si jamais ça profite à quelqu'un.

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  4. Merci de ta réponse,pour l'heure, je boude Emma,à contre-coeur,mais...continue d'écrire!!!le Blog ceux que j'aime est revenu,mais n'est plus le même!!snif, je voulais relire certain de tes coms, certains des siens piquants,comme les rafales des landes actuelles,d'autres de Tazizas, de Fred, des rubriques Marylin, Ect.Bref des coms,des posts supprimés, c'est comme la mort qui passe!cela me glace, hélas!! a

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  5. boudez boudez , je suis à 100 lieues actuellement de tout ceci ....bien d'autres chats à fouetter faute de les prendre en photo...mon blog "ceux que j'aime "a été restauré et seule la catégorie "a comme adjani " a été supprimée , je ne vois aucun interêt de la laisser puisque j'ai consacré un blog uniquement pour elle , maintenant je ne me formalise plus de rien , je suis épuisée et j'attends le calme aprés la tempête...
    Emma

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C gentil tout plein de te fendre d'une petite note, dis !
Seule_ment n'oublie pas d'indiquer ton petit nom voire 1 lien si tu espères une réponse.

Abrazo