dimanche 5 juillet 2009

Les GOÛTS & les DOULEURS

Le commentaire menaçait. Il n'est pas d'hier. Ma bouteille à l'amer était prête : « CONGE N’EST PAS CONGERE Message perso et dernier appel avant Voilà, c’est fini… Le comble d’un gonze au Téléphone. Ou de celle qui Bayonne. En sommes-nous tous là ? Las, en hésitant à demander d’appuyer sur le bouton de cette Ordure P€re Noël. » + une illustration pour alléger tout CA, atténuer cette émotion malmenée, un regret, du désespoir rattrapé, quelque chose à laquelle m'en prendre, quoi ! au lieu de marronner. Ne pas m'emballer. Laisser les histoires que ne manquent pas d'envenimer d'autres lecteurs en peine d'activité voire en mal d'action. « Rien ne sert de Mourir, il faut partir à point » sans s'énerver. La partie est perdue. Mauvaise fortune, mais bon joueur. Le reste aux fleurs.
Je suis très Jean-Louis Aubert en ce moment. Jusqu'à acheter son album Premières Prises qui me permet d'avoir une compil facile de ce que j'ai raté ces dernières années à me revendiquer plus étranger que lambda, le sursaut, coup de corne, Dernières Forces. Inutile de justifier en vérité : personne n’est jamais content. Tout le temps. Fatigant.


Il y a ce clip que je découvre, cet extrait d'émission en public. Un truc de 2006 pour la promo de Idéal Standard a priori. Le message me convient. Il fera l'affaire. Il servira l'office. Simple, énergique et sensible. Ce que j'arrive rarement à rassembler au même moment. C'est bien pour CA qu'ON s'en remet aux artistes, non ? Ces media innocents.


Evidemment je mate le public. Evidemment je traque la biche. Et celle-ci m'éblouit.
Parle-moi Aubert Concert Où Ai-Je La Tête ?

Même phénomène qu'en trouvant au détour d'une navigation pas très net(te) celle qui m'attriste aujourd'hui, avec son silence, son indifférence ou son redoutable mépris. Allez comprendre. Moi, j’ai fini. La coupe est pleine, ma doZe remplie. Une histoire de senti_ment avec un A intrigant. Du débordement. Toujours autant de mal à me calmer. Ce que C d'aimer les tempêtes.

Voilà, je flashe, encore. J'y repique + fort comme j'ai pu accrocher avec sa précédente l'an dernier. Par son enthousiasme, sa lumière, sa réserve avant de se lâcher sur la fin du morceau après s'être autorisée auprès d'un probable assistant qui a dû demander de ne pas trop se faire remarquer, autant qu'il a dû la repérer aussi. Raté. Elle jubile. Et gourmande avec CA...

Dès l'intro, elle a les paupières qui se pâment. Elle savoure, j'accoure. Place à l'ange. Je la suis. Au bout d'un moment, je ne remets plus cette émission que pour l'admirer. CA ne tient à rien. C'est déci-dément bien bête, la vie. Quelle perte de temps. Du moment que je me ré-jouis.

Ce truc date, mais puisque ces pages ont été initiées en grande partie pour retrouver celles que je n'arrive pas à brancher d'ordinaire, parce que les circonstances m'en ont empêché, la situation ne le permettait pas ou comme ici, l'écran et le temps m'en interdisent l'accès, « c'est juste une illusion. » Sait-ON jamais et ma langue au paradis.

Puis CA m'amuse d'admettre ma déception pour celle qui me met la Tête à l'envers, plus en m'en soulageant d'au moins avoir essayé à bout de patience ou de confiance qu'en comptant vraiment sur un retour, au même moment où elle me permet de trouver un relais, désamorcer ce relent de rancoeur. La métempsycose opportune, le transfert facile. CA n’ira à coup sûr pas plus loin, mais j’aime si fort ces imprévus qui accélèrent l’ennui, ces emballements qui dépassent la chance, remettent sur ma route la caissière du Monoprix des Fêtes en hallu de me retrouver ds son bus qui la ramène chez elle et ensuite sous sa literie de lin, en transformant les préliminaires palabres autour d’un ticket prémonitoire.

Peut-être pour générer une jalousie, piquer un orgueil qui me vengerait. L’avouer n’arrange rien. Mon inaltérable 1solence persiste, celle qui agace et dérange sitôt qu'elle dégage les vrais principes, confrontent les limites et débusquent à l’arrivée les acculé-es. Une provoc à deux balles qui déballe. Où chacun se débine. J’ai déjà tellement perdu. J’ai aussi tellement appris. Il ne manquerait plus que je me fasse chier. Va savoir avec le hasard, ce jobard. Ma manie à rebondir, mon instinct à m'échapper, partir au soleil et laisser courir. Assez parlé.

3 commentaires:

  1. ah l'1so,je ne me lassserai jamais de ton 1solence!!!!quant à ta pétulante,chamboulante fille de la tempête,elle reviendra,les tornades sont faites pour cela, nous retourner!est-ce une consolation,j'avais un ami d'enfance,nous nous téléphonions tout le temps,depuis des années et brusquement,c'est le silence!et dire que j'en souffre serait un euphémisme, quelque chose de très précieux s'est cassé!enfin,c'est la vie avec sa cohorte de blessures , de ruptures, des petites morts! difficile d'aller sur les blogs,mais je persiste,il est absolument jaloux de tous les blogs,il ya la lune de miel, après c'est la lune de fiel,comme dirait Polanski! j'ai même rêvé de M.jackson,forcément, on en parlait tellement! il me demandait, viens je t'emmène,tu veux partir? et je m'envolais dans un monde multicolore,un clip vraiment super, un trip génial!ah l'inconscient, juste partir,et ne pas revenir! bref,Paris est gris, envoie-moi un rayon de soleil, qui ouvrirait les vannes de mes larmes,que je retiens depuis si longtemps!!bref, je suis dans le spleen,quant le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle, pour emprunter les mots de Baudelaire,que personne n'égalera! on est dans les goûts et les douleurs, comme tu dis! je ne suis pas une intriguante,j'aurais aimé être née avec un grand S,mais comme disais mon père, tu es bien trop sensible,mais j'aurais été plus heureuse, on ne se refait pas! bref, c'est quoi la chanson, mièvre, si toi aussi, tu m'abandonnes..bon, c'est pas la joie, mais il faut continuer,vaille que vaille, jusqu'à ce que la vaillance déclare forfait, et qu'arrive l'échéance, où comme chanterait Christophe! mal comme..mais c'est inexprimable!!! a

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  2. Oh, a, j'ai justement pris bien soin d'écrire grand A pour ne pas t'inquiéter. Cette initiale est si dangereuse : elle me nargue avec ses 4 consoeurs, réunies en 5 cavaliers de mes apocalypses successives.

    La crainte de récidiver. Ma prudence en jeu, méfiance, mais l'appétit aussi. Définitive-ment. 1so-lem/ment.
    Pour une 1sA- d'écho, une 1pé-tueuse comme moi où le coeur est chaos.

    Ma soeur d'ici, entre les lignes, cette Anansi qui ne tient qu'à un fil et pas en place, se lasse, fugace et m'agace.

    1sA-tisfaite/satiable. C comme ça.
    Une éclaircie aussi. Ainsi. Pour peu qu'elle frôle mes pages.

    Puisqu'un clou chasse l'autre, qu'il ne me plante pas cette fois.

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  3. oh, en cette fin de journée embrumée, je te lis avec un plaisir immense, vraiment ,j'en redemande!vraiment Addict!! je suis comme une enfant, qui redemanderait sans cesse de la magie du style! écris, écris encore et encore,je suis là les yeux écarquillés, émerveillée,et en une seconde, derrière l'ombre apparaît l'éclaircie!un arc-en-ciel, un sursis!!!a

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C gentil tout plein de te fendre d'une petite note, dis !
Seule_ment n'oublie pas d'indiquer ton petit nom voire 1 lien si tu espères une réponse.

Abrazo