dimanche 30 août 2009

RENTRÉE FERROVIAIRE

Mes parents sont retournés à Sète. Nous sommes arrivés Gare de Lyon tellement en avance parce que Mio Padre ne peut plus marcher très vite et ÇA occupe Mamia qui se stresse comme si le train de 11h20 allait partir plus tôt dès fois qu'elle soit déjà là. Et elle veut aller au Kazakhstan...
Elle est si inquiète, après elle s'étonne d'être tellement fatiguée. Un étranger me demande ce que signifie Vintimille sur le panneau à la même heure que le train pour Nice.
J'ai tj l'oeil partout dès fois que je puisse me le rincer. La vigilance aussi, l'instinct de survie : Pivot passe devant moi en costume aussi élégant que blanc à se chamailler de son côté avec un tout jeune, que j'imagine être son fils pour rester raccord avec mon état du moment, peut-être un assistant qqconque, probablement pas un mignon. Quelle importance ? Il est là. Le TGV 6611 à destination de Lyon Perrache pour 10h54 est affiché. J'en déduis qu'il réintègre aussi ses pénates. Et moi, quelle destination devrait apparaître si je devais repartir ? Un coin de ton coeur me suffirait.
Je signale la présence du journaliste à mon père qui ne comprend pas. Ma mère se fiera seulement aux remarques d'autres voyageurs pour la confirmer plutôt qu'à mon annonce : la synthèse de nos relations en une seconde. Elle rapporte que quelqu'un a dit, « C'est qui Pivot ? »
C'est vrai, juste marrant et les pendules à l'heure : c'est qui Pivot ? Un petit axe où ns ns sommes retrouvés une dernière fois, un ancrage qui rend les amarres. Une insolence du hasard au moment de mon embarras à choisir parmi l'un des nouveaux bouquins lâchés en pâture.
En général c'est le copain de Calire, qui reçoit les épreuves avant la sortie donc, qui me passe la sélection. Son travail devient ma gourmandise. Avec un peu de chance je récupérerais encore le dernier de la troublante Eliette Abécassis qui répondait si gentiment aux textes que je lui envoyais et à qui ON évitera peut-être de demander cette année si le troisième livre autour du thème de Qumran est le dernier de sa trilogie. Pourtant je ne me lasse pas de savourer son sourire discret devant lequel je bade à vouloir y goûter. Surtout quand je lui avais déclaré une après-midi au Sénat : « Vous êtes du miel. »

Petit moment de délice qui compense de m'être levé si tôt, mangeant mon repos, abandonnant ma famille à cause de ce satané taff qui m'accapare à Paris !
Et puis j'adore voir cavaler les retardataires surgissant sur le quai derrière leur train en marche avant de s'en prendre à un agent SNCF qui pour une fois n'y est pas pour grand chose.

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Abrazo