samedi 5 juin 2010

ALLER au DIABLE ?

Marion Mazauric 10 ans Anniversaire Diable Vauvert Où Ai-Je La Tête ?
Marion Mazauric fête le glas de mes dix ans d'envois vains de textes, de nouvelles invalidées sur son Prix Hemingway, de feinte de non recevoir :
Madame,

Jusqu’ici c’était entre les lignes, ÇA restait derrière les mots, non-dit. ON l’entendait par-dessous, mais qui le reconnaissait ? Maintenant je l’ai écrit, Le Mulo – messe basse. Cet acteur récurrent, ce témoin éternel qui ressasse sans cesse qu’il existe, qui prend toutes les formes pour nous informer, tous les hasards pour nous interpeller. Cette quête éperdue d’avances qui nous inspirent autant qu’elles nous martyrisent, que nous ne discernons qu’à peine (et laquelle !), pourtant toujours là, à nos côtés.

Et vous, qu’en ferez-vous ? Entre vos mains et moi aussi, consentirez-vous à l’éditer ? Evidemment être publié par votre pays qui m’est si cher (Vous le lirez. Le lirez-vous, vous ?) pour y avoir grandi et pas cessé d’y rentrer chaque fois que l’occasion me le permettait à nouveau, deviendrait la confirmation idéale, une absolution. J’attends encore beaucoup. Pour mon précédent texte,
Desgana, Mandy ( ?) avait eu la délicatesse de prendre le temps de le re-lire, malgré un premier refus, et celui de me répondre. Même si nous n’avions pu trouver d’issue plus heureuse à ce manuscrit, peut-être en sera-t-il autrement de celui-ci.

Nous verrons alors comment auront été ces auspices sous lesquels le hasard nous a réunis, non plus de chaque côté de la barrera, cette année encore à Nîmes, mais de part et d’autres de ses amies passerelles, Cathy & Nathalie, vrai lien ou fausses communes ? Ce qui amena notre isolement un instant, dans cette cour de l’
Alegria, pour l’interview de Céline Robinet –embrassez-la pour moi, escalier de nuit et mise en place. Mon trouble à vous parler enfin, intervenir à mon tour, vendredi 13 (le saviez-vous ?) m’incite, m’invite et vous comprendrez que j’écrive : « me cite ». Est-ce que cet écrit s’envolera ou est-ce qu’il restera où ma parole vous l’assure, une lettre morte.

En vous remerciant de l’attention que vous avez déjà portée à ce courrier, veuillez agréer, Madame, l’expression de mes salutations les meilleures.

La décennie du succès de sa maison d'édition. Bravo. Est-ce que l'un explique l'autre ?
Tanqué à cette porte close devant laquelle je souffle, remate et rechigne.
La règle du jeu des appelés et les élus.
Dans mon chiquero, j'attends, je cherche. Je comprends, mais ÇA lance. Le commentaire de Mandy me poursuit : « (...) vos textes suivent un parcours trop désordonné pour être EXPLOITABLE. Salutations diaboliques. »

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Abrazo