mardi 20 juillet 2010

SERPENTS d'HIPPOCRATE

Pour un peu, il en aurait presque le droit devenir jaloux, Delajoux. Pas juste de mes intentions à l'égard de son ex, mais à sa place que j'aurais bien aimé occuper avant qu'elle le largue, je me serais vite rapprocher des médecins qui se sont occupés de Terzieff, Hopper ou le beau Giraudeau, manque de pot. Ils n'ont pas l'air d'être plus inquiétés qu'inquiets et s'en sortent en tout cas encore mieux que leurs clients. Bien vivants, pas les pieds devant.
Est-ce qu'il ne paie pas plutôt toujours cette histoire de pépettes qui vient sans cesse pourrir pire qu'une infection nosocomiale pour savoir si ce sont les assurances de l'un ou celles de l'autre qui prendront en charge ceci ou cela ?
Après avoir réussi à reprocher un moment au patient d'être malade par trop d'abus ou je ne sais quelle excuse bidon qui ne soignerait que des gens en pleine santé, la vapeur s'inverse à nouveau et l'hypocrisie continue : D Le Docteur.
Et comment vont Tony Curtis et Sza Sza Gabor d'abord ? Des nouvelles d'Ariel Sharon ? Et Mouss Diouf ? Castro se rebelle. Est-ce que le diabète de Bigard s'arrange ou les analyses de Charlotte Valandrey ? Bohringer ? Laurent Fignon ? Qui se souvient de Madame Girardot ? Bébel a-t-il repris du poil de la bête ? Et Lanoux ? Laissons de côté les quelques psychotiques et autres toxicomanes qui pullulent à tous les rayons et qui passent encore pour des ministres responsables ou des décideurs incontournables sauf en ridicule, alors qu'il s'agit de malades dangereux. Mes lambdas ne sont pas mieux lotis. Mamia a sa mal-polyarthrite, mio padre, ses tissus radiothérap-és prêts à imploser. Ma tante se fait hospitaliser aujourd'hui pour préciser sa tumeur. Niña se balade avec son oreille bousillée.
Je veux bien admettre que ce soit inquiétant d'observer ainsi ces sorciers pas plus fiables que les guérisseurs d'ailleurs ou quelques météorologues et autres astrologues, qu'il s'agisse dans leur prévision de pandémie ou dans leur traitement d'un malheureux coup de chaleur, mais n'est-ce pas plutôt de notre faute (si tant est) de croire encore au Père Noël ou au princesse charmante, se prosterner devant des élites imposées, de prendre leurs vessies pour des lanternes ?
Terrorisés à l'idée de finir comme Molière qui les critiquait déjà tant, le nez dans son hémorragie, puni de remettre en question toutes ces années d'étude si valorisées parce que sinon..., cette science qui sacrifie au titre du progrès et ce pognon qui circule entre l'industrie pharmaceutique et l'économie de Roselyne. Mauvais joueurs et rancuniers de nous rappeler l'échéance à chaque incident, l'issue de tout, notre fragilité. Culpabilisés d'avoir croqué une pomme dans laquelle l'enfer était, nous nous en remettons dorénavant à ceux qui sont supposés savoir, suppôts illusoires. C'est gai. + que ces deux jeunes filles ci-après qui planchent sur la défense de leurs anciens compagnons.

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Abrazo