jeudi 30 septembre 2010

RECHARGES

Les flacons sont vides. L'ivresse fut vive. J'ai éclusé tellement de Costières et du rosé de curieuse qualité à ne plus apprécier, mais c'était l'été. Les verres que je rangeais au frigo pour les garder frais ont regagné le placard. Quelques uns se sont brisés, alors moi à côté... Nous nous sommes tous cassés. Les Corbières se préparent au relai. Me voici donc tout dépourvu quand la bise est venue. Défaire les sacs, lorgner sur celui qui m'attend chez Bric's, le taupe de préférence. Je finirai bien par me trouver une bonne excuse pour me le payer. Tant pis s'il ne suffira pas à transporter convenablement mes costumes. Je ne sors plus, disons que l'agence me sort moins. J'arrive à me défiler, mais je traîne moins que jamais. J'ai assez donné désormais, mais il m'est arrivé de me faufiler.

La nouvelle fragrance chez Acqua di Parma tombe bien. Les échantillons qui me permettent de patienter quand je suis à cours se réduisaient. La quatrième enfin, après deux ans de préparation pour succéder à Intensa. Avec ce dernier jus, je vais pouvoir avoir une version différente à chaque saison. Je m'amuse. Il n'y a pas de raison. Je suis si sensible aux changements que j'entérine des résolutions aussi versatiles que variées quand je m'y confronte. ÇA compensera avec le shampooing et les savons qu'ils ont abandonnés. A croire que les Milanais incitent à ne plus se laver pour nous parfumer davantage. Mondialisation oblige, les Américains n'aiment que les gels. Je ne sais même pas comment ON s'en sert : ancienne génération. La vendeuse était tentée de m'expliquer, puis s'est ravisé en devinant mon oeil friser.
Viendra ensuite le temps de la lecture. Les recettes à explorer. Des notices d'installation et d'autres trucs à potasser quand j'hiberne. Rien touché depuis le dernier Curtis sur Certains l'Aiment Chaud. Même la livraison d'Easton Ellis me fatigue d'avance. Depuis American Psycho, je n'ai jamais pu raccrocher. Peut-être l'influence de Cyril Collard s'était estompé qui m'avait incité à m'y plonger. C'est passé, très passé.
Pas les écrits de Norma prévus la semaine prochaine. En tout cas leur traduction, sinon j'ai l'impression de devoir rendre une version au prof' d'Anglais. Ils peuvent être fiers de m'avoir traumatisé avec leurs mauvaises leçons et leurs méchantes corrections. Son usage douloureux lors de mes voyages professionnels condamne définitivement cette langue dans les contraintes et ces gardes-fou que je m'impose pour rester ds le circuit, mais me dégoute viscéralement maintenant, dissociée qu'elle est doré_navrant de toute émotion agréable. Quand tutto va bene, je cause Latin, mi corazón. Et un peu Romani.
Reprendre où j'en étais resté d'une certaine manière. Le collier ou le lien comme ce raisin que j'ingurgite le matin quand je rentre d'une nuit bien arrosée, un subterfuge pour mes intestins, une purge.
J'hésite aussi sur la réédition du pull du Milliardaire que ressort Gérard Darel, mais ÇA me semble exclusivement féminin, alors... Je suis quand mm foutu de l'acheter et chercher ensuite à qui l'offrir, rien que pour le plaisir, cette fois de choisir avant de gâter. J'économise ? Tu penses. Je fous tout sur l'AmEx et je cavale partout au moment du débit différé pour combler la somme prélevée.
Il y a du DVD ds l'air aussi, la réédition du Nosferatu avec ma Yasmine, j'ai vu. + sortie plus tard de Mammuth ne serait-ce que pour récupérer le bonus où elle filme elle-même avec commentaire, parce que le reste... Comme j'ai donné mon lecteur à un pote pour mon déménagement, me voici obligé à m'équiper au nouveau format Blu Ray tant que j'y vais. A moins que ce soit possible sur mon Macbook de rêve qui me permet d'ordinaire de regarder les titres achetés à l'arrache pour ne les déballer qu'à bord du TGV ou en déplacement. C'est ainsi ? 'verra. Forcément.

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