vendredi 24 septembre 2010

SALE SAISON

Quand ce n'est pas l'ami Francis qui s'y recolle ce week-end au Temple, c'est le maestro Roé qui patiente aux standards. Des reprises pour ces écorchés, du raffistolage pour les épuisés. 1 dérive, la quille à la flottille des galéri1. Si ce n'est pas l'1solence du hasard CA ! A point nommé, de mon retour ou de fuite. La rive qu'ON quitte, celle où commence l'autre chapitre, le prochain effort. Leur correspondance fait écho. L'échange change les mots. Il les rend plus beaux. Toujours est-il toujours futile et l'attente inutile ?
Fin de temporada, le froid est là. Alerte orange en bas, feux éteints ici. Je n'ouvre plus les fenêtres en guettant que le chauffage arrive. En maudissant la pluie qui suit. Le ciel hésite. Le jour m'évite. Qui m'a vu, qui me voit. ÇA ne me va pas. Je n'aime pas ÇA. Que Toi (x3) Y a que toi que je supporte, que toi qui m’importes, pour qui je ferais tout, qui me rends fou. Y a que toi. Je veux voir que toi, mais je veux te voir. Que toi. Tout mon sentiment couvrira tes réserves. Quoi que ce soit, qui que tu fuis, mon âme enduit tous tes effrois. Toi. 
Des cachets et de l'ail pour empêcher la crève. Des anniversaires sinistres et le check up à programmer "avant d'imploser" dit la toubib. Les comptes à faire, pas calculés depuis juillet, d'autres à solder. La chirurgie pour les yeux de Mamia avant ou après qu'ON enlève sa poche de stomisée à ma tante. Et sa fille en sursis avec son oreille pourrie. Les tennis de cuir à ranger tant que je n'en ai pas trouvées d'aussi jolies. Les foulards à ressortir et les écharpes dans la foulée. Même le Costière ne me fait plus envie. L'appétit aussi. Mes amis me manquent, mon pays. Nos nuits. Quant à ce que j'écris... Qui le lit ? Je retranscris. Juste du suivi. Un colis livré qui me survit. Une ruine à visiter, des fois que tu repasses dans ma vie, que tu sois servie.
Si t'étais là, j'en serais pas là. ÇA rime à toi, c'est encore ÇA, mais c'est plus ÇA. Même plus le poids, à peine l'endroit. Une peine sereine, une gêne qui traine et pas l'inverse. Je peux rêver, mais faut-il vraiment avoir longtemps le coeur bien accroché, Macaren ?

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Abrazo