jeudi 28 octobre 2010

APPEL au RASSEMBLEMENT

La période est par trop mauvaise pour battre à mon tour en retraite. Défiler sur un parcours autorisé entre Carré d'Art et les arènes m'a toujours paru inutile puisque manifestement les démocrates s'en tapent. "La dictature, c'est ferme ta gueule. La démocratie c'est cause toujours." disait Coluche. Heureusement qu'il y a encore qq élections pour les intéresser à nous : ils ne sont plus là pour nous servir. Alors plutôt que de hurler avec les loups qui ne sont que des hommes pour les loups, j'ai un autre combat à mener, une vraie bataille à disputer. Puisque la résistance peut prendre toutes les formes, la mienne me gardera en l'état. Il me faut lutter contre cette morosité saisonnière. Qq trucs pour écarter la déprime. La dissuader de s'installer. Et ces revendications cesseraient certainement si chacun s'y attaquait plutôt que de rouméguer pour arrondir ses fins de mois pendant que les kapos arrondissent leurs ventres.
Manif Modèles Beaux Arts L'1so- Où Ai-Je La Tête ?

C'est pire qu'un rhume, cette flemme. CA colle au fond, CA embrume, une enclume. Elle m'enfume. Elle m'a toujours paru une facilité pour se dédouaner, un prétexte pour se laisser aller. En tout cas de mon point de vue. Alors je tape du pied. Je remate. Je rechigne. Avec toute la futilité que CA peut engendrer. Peu importe : je ne veux pas me laisser aller. Je sais où j'irais. J'y resterais.
Tous les prétextes sont bons pour y échapper. L'occasion d'offrir un cadeau d'anniv' à la cops et qui me me donne autant de plaisir de l'apporter que si je le portais. Tel ce pull réédité de Norma dans Le Millionnaire chez Gérard Darel. Aux Galeries farfouilette peut-être, guapas ? Je pousse plutôt au Printemps ?
L'album de la Sanson sinon, puisque que je ne peux m'empêcher d'y penser qd je sors avec elle. Toutes ces blondes pour compenser. Effacer la brune pour commencer, re-. Même si c'est "juste une illusion", une hallucination. L'image sans le son, mais bon... Ce qui fait que les unes sont artistes et l'autre instit' ou c'est selon. Elle insiste, tu persistes. Qu'elle est pressante et les autres absentes. Tu restes blessante, régnante. Impressionnant, prégnante. Platines et je patine, taquine. Rien de méprisant là-dedans, ni de cynique. + que jamais "Faire avec, c'est faire sans toi." C'est juste pour offrir, pas pour manger. Je me débrouille. Je n'en use pas. Un transfert, des bouts d'essais. Jusqu'à la petite des impôts qui m'enchante quand je l'aperçois sous les fenêtres de mon bureau à ressembler à une autre qui te ressemble déjà. La mise en abîme m'abime. 
Ce que je ne peux plus et qui me traverse encore. Je limite les dégâts, quitte à semer la confusion. Le flacon et l'ivresse, mais ce n'est plus que l'emballage qui m'intéresse. Je prends de la bouteille. La bouteille aussi. Je gère mon calvaire. Je ne digère plus. J'anticipe, principe de précaution. Je résiste à la tentation. Provocation. Je suis un bon garçon, n'empêche le larron. Tant d'attentions font diversion. Le geste est là en dépit d'une raison, à défaut d'une passion. Une mécanique sans déclic. Je pratique.
Ma veste de cuir que je fais jouer, ses reflets et sa musique. Le cashmere dont je me caresse en l'enlevant de mon cou pour éviter d'inciter une caresse qui casserait l'harmonie, la promesse. Je préfère l'avis au colis. La vie de passage au saut du lit, c'est ainsi. Soit-il aussi prudent qu'il attend, se méfie, des débordements et de l'ennui, le fait à qui d'autre que toi, l'envie facile. Voyageur âgé, rageur ravagé, j'entretiens l'habitude si des fois tu revenais. Je m'entraine où tu me ren-gaines, migraine. Mon feu de quand ? Je suis prêt. Je préfèrerais la proximité.
Ensuite sortir. Rôder rue Sibuet si tu y es, rentrer à Sète ou traîner_vers_louest entre Tyrosse et Serres-Castets. Ne pas seulement me contenter de peaufiner mes plats, déguster ici ou là. Le marsala à l'oeuf pour commencer, toujours me charger, me changer. Amorcer. Ranger le doute au placard, ruer dans les brancards. Tergiverser, puis verser, m'emballer pour lancer mon numéro, me lacher, vieux toro, ce n'est pas trop tôt. Si tard. Le taxi pour finir qui m'éloigne du gâchis que j'ai mis au lieu de m'écrouler.
L'horoscope que me fournit chaque jour la collègue sans comprendre tout ce que d'espoir il peut me nourrir. Autant que ces 2 euros de misère toutes les semaines pour un Euromillion qui fait office de rêverie le temps que je consulte le tirage, les veaux, les vaches et les cochonnes en mirage.
1 oeil sur les Bart Baskets de Hilfiger in white only, grey exactly. J'en profiterai pour me rencarder sur les Boston qui remplaceront le genre de modèle manqué chez Bally last year. Quoi que ce soit pour me distraire, snober l'hiver. Des places de concert, une avant-première. La traversée du disert. Déjà avec ces viatiques la route devrait bien se passer jusqu'à Pâques prochain, nouvelle temporada. Au pire il y a l'Iphone4 blanc qui devrait même enfin pointer le bout de son antenne réparée. ON continuera à m'appeler pour battre le pavé. Je ne chercherai que la plage en dessous et toi au bout. CA va aller. CA va toujours. Tu pourrais au moins m'aimer, Macaren. 

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