lundi 18 octobre 2010

MONSIEUR

Il dit que C sa Dernière Séance, le gars Schmoll de la Rue des Solitaires où je me suis reconstruit qq années après Sarajevo, grâce à d'autres Yougos qui m'avaient déniché une planque à deux pas de la SFP malheureusement déjà finie, les taxis à qui je chantais systématiquement pour leur confirmer la destination, de gaz : " J'allais rue des Solitaires (...) " pour qu'ils cessent de croire que le chanteur disait : " rude et solitaire", le coursier du Crédit Lyonnais qui me fait penser à Mio Padre tout sourire en pensant à son propre parcours ds cette banque + la connivence de leur prénom, celui qui ne portait plus de 'tiags parce que Bush gardait les siennes, m'emmerdant bien dans l'intervale avec les miennes, son pseudo en hommage à Mitchum, Kahiayra qui me reveillait pour me signaler le début du concert retransmis à la télé -et si Kahiayra le faisait c'est qu'elle-mm respectait, alors... le nouvel album co-signé Souchon/Voulzy aujourd'hui : Come Back pour dire au revoir. La délicatesse et l'humilité, l'humour patinée, sa patte à lui. Notre mythologie, l'Esprit Grande Prairie, bien écrit + la trogne de mon oncle aussi.

Qu'est-ce qu'il reste à prouver ? Le temps venu de tirer sa révérence, tant qu'il reste encore de l'élégance. Les titres sont pillés avant même leur sortie, il ne sert à rien d'insister. Tout a changé, il faut partir : baroud d'honneur, l'Olympia complet quinze jours sans tintouin fanfaronné, 2 000 cow boys par soir, et autant pendant la tournée, celle de la page à passer, la raison emportée, son doigté sur le cuir des bottes avant d'entrée, la main dans la manche, la revanche est belle, la classe des patrons. Tout Eddy.

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Abrazo