mardi 28 février 2012

PLUS QU'ASSEZ

L'élégance arrive. La délicatesse approche. Les prémices s'immiscent dans tout. Son site est mis à jour. L'elfe Nilda pointe son nez comme il me tarde de le revoir, me contentant en l'attendant de regarder Tour à Tour diffusé depuis un an après son passage au Réservoir. Dernière trace, la classe.
Des fois aussi, à bout d'envie, je reviens à son MySpace pour Les Pieds sur Terre qui m'est si cher, si proche, 1 commentaire. Histoire de mère. Ce changement s'annonce partout. Son slogan repris revit. Il s'amoncelle.
Par mon ravissement autant que mon empathie à constater toutes ces réussites, continuer, récolter où j'ai flanché. Mon émotion à la sensibilité inattendue de Philippe Lellouche quand il évoque ses Plus Belles Vacances. La séduction de Najat qui porte cette parole promise qu'ON, des cons, essaient de nous casser depuis trop longtemps. Aussi bien finalement qu'à la dernière présidentielle que certains ont préféré sacrifier sur leurs ambitions personnelles, leur tentation à en croquer, quitte à révéler effrontément à quel point ils étaient, écrit-elle : "faux, une contrefaçon, un produit de contrebande imaginé par des cerveaux d’extrême-droite et revendu par des valets sans morale." La belle prose, elle ose une écriture aussi jolie qu'elle.
+l'enthousiasme de la princesse Sublet fêtant en une vraie ambiance avec des invités plus sympathiques les 1 que les autres, toute l'équipe depuis l'origine visiblement heureuse de la retrouver, réciproquement, de la féliciter pour la 500ème de son émission si agréable ; leurs messages pour le moins extraordinaires de soutien (de François Valéry à Belmondo) et des présences fameuses (d'Ormesson ou Ducasse). Du Ardisson nouvelle version : sans le cynisme, de l'effusion sans machiavélisme, une autre manière, une autre ère. De l'air. La dédicace à la collègue disparue pour couronner.
Évidemment l'apothéose de Dujardin, le bien nommé, s'y mêle. L'étincelle, la floraison, la raison du plus fou l'emporte, le pari gagné, le glas de l'entrée. Une révolution, date prise et Bastille libérée : d'1 côté Blanc chahuté au Châtelet et un bronzé récompensé, s'il vous plaît. Ce qui fait plaisir autant que du bien. Une autre dimension, le passage sans savoir où, l'accès s'ouvre, la découverte et l'espoir, ma foi. Du Barbara, "C'est indéfinissable."
La saison avant l'heure comme tout va si vite m1tenant. La mise à jour. De l'impatience à passer à autre chose, que cet enjeu politique ne soit que la preuve éclatante d'un renouveau, d'une fraîcheur, une page torchée.
Alors ce prochain opus paraît à pic. Il faut s'inscrire, puis la moisson titre par titre jusqu'à l'édition sous blister pour finir, les retardataires, moins prompts à s'identifier, les réfractaires. L'album s'intitule en italien qu'il reconduit de son précédent d'identité identique. Une transition, une transumance, transformation, dit-ON en ovalie. Transalpin.
La page d'accueil a perdu des couleurs depuis Ti Amo, maltraitées pendant ces années de bêtise et de méchanceté que nous venons d'encaisser, mais cette grisaille déclinée n'est que la chape de plomb qu'il faut évacuer, de la poussière à trop laisser faire. Une continuité de code muet, du même film encensé. Comme ON prépare une belle journée, comme ON ne recycle plus les petits plats sans les grands, ON fait provision de nouveaux. ON ne repart jamais de zéro, toujours différents, mais vivants et plus grands, quitte à reprendre risque, mais croire, vouloir, se tenir prêt, frais. À voir.
Nilda Fernandez L'1so- Où Ai-Je La Tête ?
L'avenir en chargement serait celui qui reprendrait où nous l'avions laissé, avant, qui expliquerait son succès suranné du moment. Du noir et blanc transigeant pour aller de l'avant, rendez-vous après les cendres ; une page vierge à sonoriser, une bande vide à colorer et surtout remplacer. La nostalgie, pas la mélancolie et de l'envie. Que tout cela était enivrant, en valait le coup avant de se prendre au sérieux, s'en prendre au coup de vieux sans prendre le mieux, là où les jours rallongent.

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Abrazo