vendredi 5 octobre 2007

GRANDE MARÉE

Hans Peter clôt et l’incidence commence : pas de pot pour Carole Fréchette.
Emmanuelle Béart Jean Béatrice Théâtre Madeleine Où Ai-Je La Tête ?

Emmanuelle Béart ne reviendra donc pas sur scène de si tôt. S qu’ON peut recommencer comme si de rien n’était, ni n’avait été ? Peu importe les raisons, celle du + fou s’en fout : pourquoi Marushka Detmers n’a-t-elle tj pas repris cet Arbre de Joie que je me faisais une mme de voir pour la rentrée ? Comment rattraper le coup ? Qu’est-ce qui se trame chaque jour pour honorer la représentation du soir ? Les réponses reposent ds la manière d’expliquer que ce qui fait définitivement la suprématie du théâtre sur le cinéma c cette mise en danger, cette prise en direct du risque, + ou moins mesuré bien sûr.

Les affiches sont torista ou en bois, mais quoi qu’il en soit l’engagement est là. Ainsi un piètre acteur au théâtre prévaudra tj sur un de ces animateurs de grand écran qu’ON ne voit jamais sur les planches, ces Bardot du frigo (Cassel de Vincent et Monica ds le tas pour une fois, Magimel manquant à l'appel + Duris sur la liste, Béatrice que Dalle et cetera), l’épreuve du jeu. Force est de rendre hommage à ts ces bateleurs cathodiques qui s’y collent, avec en mémoire la formule d’Audiard : « Les cons, ça ose tt. C (d’ailleurs) à ça qu’ON les reconnaît. » Ensuite, les dégoûts et les douleurs...

Le salle de la Madeleine devait donc rouvrir avec ce cartel si passionnant. Un moyen de reprendre la main sur une actualité qu’elle abandonnait en laissant l’hommage qu’ON aurait pu attendre de cette adresse à Sacha Guitry qui la dirigeait. La formalité échoit en l'occurrence à Édouard VII ou à Cochet, tj si solitaire et admirable.

La première aurait dû avoir lieu ces jours-ci. Je m’en étais réjouis. Partie remise ou remisée, Thierry Lhermitte y prétendra alors. Mm metteur en scène, autre pièce et déjà la mine déconfite à droite ou à gauche, délite de faciès, procès d’intention, disons tension. Ca doit changer. Grand bien lui fasse et Suerte pour cette Alternative.

La pasionaria qt à elle avait ouvert un blog de son côté. Cette marotte semblait l’amuser, une promo’ déguisée pour un film opportuniste comme d’hab’ et de daube dorénavant, l’air du temps et de préférence Disco, les frasques collatérales d'1 abuseur public qui retrouve un réal’ en dividende de succès. Il faut de tt. IL FAUDRAIT DE TOUT et ça devrait être + vaste justement. Du moment qu’elle alterne... Le prochain projet suspendait le site pour aller tourner en Thaïlande ou quelque part au froid, loin et longtemps, les torchons & les serviettes, à peine en papier qui + est.

Je lui avais écrit naturellement, comment taire mes commentaires ? Combien voudrait que je ferme ma gueule dont ils s’acharnent encore à arracher les dents pourtant cassées, maintenant qu’ils ont taillé mes griffes afin d’en faire des ongles trop courts pour les atteindre, des armes de chatons, afeitados. Parfois ça accroche un peu. Qu’ils applaudissent leur télévision.

Il en subsiste ÇA maintenant qui me semble opportun, un post restant qui faisait à peu près ceci, puisque je ne l’ai pas retrouvé là-bas, message refusé ou jamais arrivé. Lendemain de nouvelle élection présidentielle qui ns prédisait le pire qui arrive et qui l’attristait, un échec de +. Elle évoquait son accord pour ce projet, ttes ces bouteilles à l’amer : le courrier NPAI pour Christine Pascal qui avait sauté par la fenêtre de sa clinique. Quel maudit ! 
« 10 MAI 2007
Bravo Mademoiselle !
Il me paraissait si dommage que vs ne montiez +/scène. Je vs avais vue ds une interview atroce, un truc en pleine nuit, expliquant que vs ne vouliez « pas crever. » La solution autrement ? Ca va aller. Ca va tj. Autant ranger mes comètes de spectacle qui vs intégraient, changer mes rêves. D’autres s’en chargent.

C souvent 1 peu tard ou trop facile de se manifester qd un autre a raflé la miss : le moyen de vs joindre avant ? Spérons ke Almas Blancas vs tentera ; vs me direz peut-être quoi en faire. D’ici là, que tt se passe bien, que vs existiez ainsi, contusionnée de mes réflexions, sales réflexes.
Profitez bien de cette chance de retrouver Berling ke j’aime Dsidment de mieux en mieux. La Madeleine et son antre souterraine est un si joli lieu, une perle secrète marquée d’avis admiratifs auxquels vs n’aV rien à envier.
Avec Vs. 26 ans après... »
Avec elle, des souvenirs d’Atelier, place Charles Dullin où contre tte attente g retrouvé le bonheur tel que je l’y avais laissé au siècle dernier en prenant d’explosives places pour ses Fausses Confidences. Celles Trop Intimes de Mélanie Doutey m'avaient enfin permis d'y renouer la saison dernière. Entre temps, une chirurgie ds nos couples, le mien parce que je ne disposais que de 2 tickets arrachés pour le passage de ma belle-mère, au grand dam de sa fille donc pour mon malheur. Ces 2 entrées exceptionnelles m’excluaient paradoxalement du privilège d’assister à la représentation, mais elles me semblaient une occasion de faire plaisir en montrant ma disposition à laisser passer clairement. Erreur, j’ai pris l’habitude depuis. A l’époque je débutais dans la manipulation et la mauvaise foi. Je voulais faire un cadeau en le montrant. Ca s’appelle une revanche. Je n’ai eu que des ennuis par la suite. Je les évite tant bien que mal aujourd’hui.
Il ne faut rien dire. Il ne faut pas aider, ça ne rend pas service. Ne rien anticiper, ça induit. Se tenir prêt, mais discret. Maintenant je sais. Je saigne aussi. Il avait ainsi fallu traverser ce carnage pour retrouver tant d’années après autant d’enthousiasme ds cette adaptation du film de Patrice Leconte, devant l’excellente prestation d’une enfant de la balle, soit : une jouvence, une chance, qd la grâce et la liberté s’organisent. La victoire des bons sentiments, celle de l’amour. Il n’y a plus de tabous, du bonheur. Comme ON peut se réjouir au rapprochement de deux être devant ses yeux, leur hésitation à se cajoler, leur gêne et mon coup de foudre. Les amants d’escalier, ceux qui hésitent à se séparer. Du mignon, du parfait, nos vendredi soirs rue Sibuet.
La beauté aussi de Mélanie qui irradie. Ce n’est pas tout, mais c joli. Enfin « Arriver tt en haut » comme dit son rôle. Je ronronnais ds cette émotion reconnue, ce frisson parcourant à nouveau mon échine si maltraitée d’ordinaire, ce super réouvert, l’essence sans plomb, légère, la reconnaissance autant que la gratitude, renaissance. Le régal, l’admiration, un vrai voyage organisé. La suavité transmise à travers ce foulard que son personnage avait récemment acheté et étrenné, sa sensualité exacerbée, ma connivence.
Je voyais du personnel, j’ai cru qu’ils y tenaient. Que l’épatant Gamblin n’en pouvait + de jouer ce qu’il sentait. Qu’elle se défendait de succomber à s’emmêler ds la réalité. C’était tout frais, ça aérait. Du sourire et du tendre comme ça doit être, comme j’aime : romantique & magnifique. Comme quoi, ça peut marcher. Ca peut exister une pièce si fragile qu’elle inspire l’encouragement, la braise sur laquelle soufflée. Ca peut arriver que ça se passe bien, que la passion puisse exister sans la précaution dont l’entourent les + abstinents, sans les preuves si exigées entre les portes ouvertes. L’évidence, le doux de foudre, pas seulement l’abattage. Que le naturel l’emporte et qu’il nous rappelle sa primeur, sa chaleur. Cette atmosphère étouffante avant que tt n'éclate, qu’il est l’heure de se déclarer pour ne pas rater, clamer, le feu final, l’artifice bancal, le bouquet.
Le soleil baignait tout le plateau. Le lumineux Fabrice Kebour essayait bien de s’approprier aux éclairages ces prodiges pour dissimuler en réalité le coup de pouce du paradis, le miracle accompli, le tour joué. L’harmonie, les grandes orgues, ces chansons de Lara que g appris à écouter pareilles à de tes nouvelles : « ...tj là où C calme. Tj là où c droit. Où mon honnêteté désarme. », tu suis, ma vie ? Celles de mon Vieux Copain, « ...des chevaux dans les prés, » la tête en quinconce, les crinières qui traînent et leur tranquillité emmêlée, mon absence. « ...des chemins à l’abri des voitures, des oiseaux fous et des chiens sans collier, des animaux qui garderont leur fourrure. (...) Libres. » qd c enfin propre, sincère, disponible.
Il était donc là le petit bijou. C’était bien par là-haut qu’il fallait chercher. Ne pas hésiter à revenir, affronter les fantômes, dépasser les découragements devant les cordes du sort, enjamber les pertes de temps, se remettre des cornadas et savoir que le meilleur est possible bien qu’il ait déjà eu lieu, qu’il ne peut qu’en être mieux. Se tenir à sa conviction, du théâtre, de l’amour et des enjeux. S'y fier C rester fidèle. Fier, y aller ! Yalla ! L’un n’empêche pas l’autre. Il devrait faire beau. Tu pourrais revenir. Puisque j’avais pu passer d’elle à toi, ma biopsie infinie, ne me condamne pas. La boucle est bouclée et j’ai pas fini de l’ouvrir.
En bonus, elle a été jusqu’à préférer renoncer à accroître immédiatement sa notoriété, la faire fructifier dans la foulée de sa série de Clara Scheller pour être assurée de rejoindre le prochain tournage si aléatoire de ma Yasmine. Alors là... De quoi confirmer tt le bien que je peux dorénavant en penser et l’attention sur laquelle elle peut tt autant compter.
Elle m’offre les mm perspectives qui me liaient si fort à ces images de son aînée dans Manon des Sources. Men guégan, qu’elle était splendide sur les contreforts du Midi. Elle étincelait à tel point devant le poignant cri d’Ugolin qui l’aime d’un amour qu’il peut pas dire et le ruban cousu sur la peau. Leur relation personnelle, leur Coeur en Hiver qui m’annonçait. Kahiayra me traînait pour voir et revoir Les Enfants du Désordre. L’éblouissante couv’ de ce Elle, refaite ou pas, retouchée ou non, mais à regret pas par moi, époustouflante, à couper mon souffle. Elle et sa relève, elles, les rebelles, celles qui m’accompagnent à travers leurs interprétations sur chacune de mes pérégrinations du désert aux férias. Des égéries, les Virginie suivies, les Natacha loupées, l’ironie du corps, ces idéales citées ne sont certainement que les multiples visages de tes effets mortifères, les reflets secondaires et incandescents de ta présence effacée. Tt le ciel me distance.
Tu t’étonnais déjà lorsque je te comparais à l’innocence de Marylin sur les Mysfits. Tu devais être aussi loin que tu l'es à présent de supposer combien je me retrouvais ds la rudesse et la rusticité de son Clark Gable d’amant pour l’intrigue, précisément + âgé, un subterfuge démiurge, une vérité. Je ne lâcherai pas mes mustangs non +. Peut-être moins longtemps à résister, ce lasso me brûle les mains, ton silence m’esquinte. Rien qui vaille. Dans quel délai est-il mort après ? Que dois-je encore finir pour partir ?
Ainsi déplorer ce Faux Bond n’augure rien de bien, n’inaugure que du long. Un seul être désisté et tout fout le camp. Quel déclenchement. A décliner l’appel, cette actrice si juste, quel que soit le domaine, pouvait-elle ainsi prévoir tt ce que cela engendrait ? Et celui que je rappelle huit minutes après, en 7 huitième année de fission s’il est masqué. Ds les huit heures aussi et les huit jours + tard, avant les huit mois à venir pourvu qu’ils te ramènent avec eux. Si tant est que ce soit bien toi qui l'inities et surtout que tu tournes par ici, sinon...Qu’S-ce qui n’est pas à l’origine de toi ? Tt est prétexte. Tt est douleur. Tu es tt. Et où es-tu ? Je vois des indices partout, des signes sans cesse. Ca tombe bien, j’ai hâte de réserver En Tte Confiance pour Elodie Navarre cette fois-ci, prochain espoir, le relais, autre magie. Béart se barre, bizarre. L’équinoxe est passé. Il te faudrait rentrer maintenant, Pomponette.

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