jeudi 4 décembre 2008

RÈGLEMENT de COMPTES

Évidemment en soi, ça reste qd mm plutôt flippant. C pas l'hallu CA ? Ce petit continent qui se fabrique au fur et à mesure sous nos yeux embués de fêtes et de larmes, la 7ème merde du monde émerge. Après l’é-miction où un mariole masochiste demande Qui Peut (le) Battre ? en faisant donc l’impasse sur le type qui lui a soulevé sa gonzesse peu avant ; les chansons d’une nouvelle génération qui ne me paraît pas vraiment se renouveler entre resucée de Papillon et Comme si de Rien qui résume bien leur propos d'Ersatz à tout va ; ce beaujolpif dont le succès ne se dément pas puisqu'ON ns le ressert chaque année, entérinant + réellement le goût gâté de la majorité ; la rafle opérée jusqu'à l'intérieur de l’école du Jardin de Ville pour expulser dans la foulée tte la famille grenobloise qui y a eu droit vendredi dernier encore en dépit de tte légalité ; le film qui matraque qu’en devenant noire, ON ne serait plus raciste et enfin l'intention de la ministre d'augmenter les bourses en pleine campagne de don de sperme, la veille du Sidaction.

Là, il s’agit d’un truc en plastoc qui s’agrège tranquillou, récupérant toutes les saloperies des océans à travers la vidange des pays. La force des courants conduit tout ce qu’il y a de rejets ds les parages vers ce périmètre à l'abri des vents. L’accumulation provoque la concentration. L’ensemble s'agglomère. ON n’est pas près déjà d’y installer son transat, mais voici en tt cas un bon endroit pour y loger au moins toutes les ordures qui polluent la vie afin qu’elles restent ds leur élément, se retrouvent chez elles puisque la déchetterie ferme à 20 heures et que les boîtes de nuit n'ouvrent qu'à 23.

Parmi celles-ci, les autorités qui ont évacué le camp tsigane de Vaujours (93) à la manière chinoise pour l’installer à Sevran (1-0) avant la visite de la poupée présidentielle qui ne vaut rien décidément ; mon keuf de beauf menaçant d'assassiner sa progéniture pour punir sa conjointe de divorcer, qu’il trompe à couilles rabattues ds sa garçonnière de la rue Chevaleret ; ces tarés excités sur le cul d’un bébé ; le déprimé de Vernon (27) qui sanglote presque, lorsque je lui rends le tire-bouchon que j’ai cassé, en m’expliquant qu’il lui venait de son épouse qui l’a quitté depuis trois ans ; les beuglantes du petit matin qui essaient de ressusciter la Callas en émettant des sons plus proches des gaz qu’elles m’inspirent ; les connes de la nuit qui décident de changer leur ameublement pour oublier le trou à rat qu’elles squattent en attendant leurs clients des cités à proximité ; les agents immobiliers qui t’obligent à accepter la visite aux aurores d’un boui-boui rue Berzélius pour éviter d’être en retard au taff et t’accueillent sans gêne en expliquant qu’elles ont oublié de prendre les clés, puis te laissent sur place parce qu’elles ont « un rendez-vous important dans 5 mn » ; les blondinets qui rentrent de déplacement pour la planète en demandant à ne pas avoir de pub ds leur boîte aux lettres et qui se foutent de pourrir les oreilles aux autres locataires qui ne se lèvent pas à 6 heures du matin pour prendre un avion gorgé de kérosène ; les affligeantes qui font croire à l’enlèvement de leur gamine pour obliger leur ex à se manifester ; les médecins qui demandent à mon père de continuer les examens sous scanner, irm et autres prélèvements douloureux entre deux suivis d’écho-doppler et routine de prostate dans l’espoir de découvrir peut-être un jour ce qui lui provoque ses écoulements auriculaires depuis des mois ; con-frères infoutus de s’inquiéter de la tâche dans l’œsophage de mon pote, qu’ils contemplaient dans l'indifférence cet été à Prades, passée à la taille d’un œuf maintenant et qui l’empêchent dorénavant d’avaler quoi que ce soit...



Aussi infecte, le livreur qui compte sur la disponibilité et le coup de main du client pour trimbaler le lave-vaisselle jusqu'au dernier étage sans ascenseur après avoir avancé l'heure convenue, parce que ça l'arrange et qui fait la causette en espérant récolter un pourboire qui ne vient pas ; les opportunistes qui ne peuvent + justifier le énième retard sous le tunnel de la Manche la semaine dernière par des terroristes sans révéler la fumisterie des interpellations, de celle qui fait tt autant écran de fumée qd la bourse s’enflamme et évacue à vrai dire leurs agissements auprès des clandestins qui essaient de passer la frontière ; les tricheurs qui ont planté l'économie, mais continuent à ns faire la morale contre le surendettement ; la miss en perte de jeunesse qui me colle ses mamelles sous le zen en espérant me faire acheter par concupiscence toute sa parfumerie aux Galeries Farfouillettes ; les tankés sur l'escalier mécanique qui doivent compter sur un effet power plate en attendant que leur viande soit montée vers la sortie ; le député-maire qui veut faire payer une redevance sur les ordi pour peu qu'ils diffusent la téloch ; les sites officiels en transparence à tout crin qui fabriquent des pages d'accueil surchargées autant qu'illisibles mais ne donnent aucune coordonnée, ni nom, ni tél ni adresse ; les hôtesses supposées d'accueil prêtes à ns arracher la gueule si ON a le malheur de leur poser une question ; les innombrables charlots, rugbyman ou pas, qui vérifient la fermeté de leur membre en écrabouillant le + faible de leur famille qu'il décompose à vue d'oeil au beurre noir ; le ligne 5 interrompue qd un agent RATP essaie d'articuler tant bien que mal que le trafic est perturbé sur la ligne 9 « suite à un voyageur malade » probablement accroché à son wagon ; le commissariat de l'Eure qui n'enregistre plus les plaintes, parce qu' « il y en a trop » et que le fonctionnaire d'astreinte « souffre de lombalgie » ; pas + qu'ils n'interviennent qd je leur demande de faire cesser les deals et autres échangismes qui s'organisent sous mes fenêtres du XIXème et préconisent que je rappelle si CA continue ; les chtarbés de la Salpêtrière qui affirment aux invités du congrès organisé ds leur établissement que l'amphithéâtre de radiologie où ns les attendons n'existe pas, les NPAI pleins de chèques et infos confidentielles pour le moins personnelles que La Poste attribue à l'agence en ns les renvoyant par erreur ; le taxi qui lâche son passager au métro Saint Sulpice, parce que La Coupole de destination n'est plus qu'à une station et qu'ainsi il évite de faire le tour de Montparnasse ; les puceaux à baggy au ras du cul, la raie à l'air, excités à l'idée de se faire doigter.

C’est sans fin, sans fond : tous ceux qui ne n’échappent pas à cette théorie selon laquelle il y a trois (3) sortes de gens : ceux qui savent compter et les autres. Na !

4 commentaires:

  1. question: et si l'avenir de la terre n'était pas justement la pourriture de l'homme?
    l'homme est sur la terre ===> principe de vérité : donc ce que nous sommes sur cette terre et ce que nous en faisons n'est-il pas le devenir de la terre?
    emma

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  2. hélas!!!Sartre ne disait-il pas l'enfer c'est les autres???et nous sommes humains trop humains,je ne sais qui l'a dit..mais il faudrait dire nous ne sommes qu'inhumains et Satan ricane dans son coin, et les médiocres dansent à l'unisson, la farandole!!Il ne reste que l'art qui met un baume sur le désespoir! a

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  3. Emm-a & a, c'est d'autant + agréable de vous retrouver au milieu de tout ce marasme, mes p'tites cailles.

    Merci de vos résistances.

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  4. Eh de rien ,toujours un plaisir de te lire l'1so!!a

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C gentil tout plein de te fendre d'une petite note, dis !
Seule_ment n'oublie pas d'indiquer ton petit nom voire 1 lien si tu espères une réponse.

Abrazo