mercredi 15 août 2012

PARC d'ATTRACTION

Chaque fois, pareil et pourtant ce sera encore différent. J'ai beau m'en défendre, chaque année, peu importe mes résolutions (tu ne boiras pas, tu ne traîneras pas, tu ne choperas pas -ou tt du mo1 tu t'en souviendras, 7 fois dans ta bouche tu tourneras, pas dans celle-là, ni en bas. Promets-toi. Tu éviteras les Dégâts et Les Bodegas chers à Cabrel, tu feras attention.), l'annonce de l'ouverture de la feria me met en émoi, la salive à la bouche, la bave aux lèvres : j'ai une forte envie de Béziers.
Mon équilibre, mes réflexes. Celle qui fait le pendant 2 Nîmes, moins chez moi, + sélective, le fantasme que me reproche Rodolfo, "accordeur 2 castagnettes" (sic !) d'avoir de Madrid.
En Hérault, j'y suis, ma vraie, ma terre mangée pendant la sieste des adultes, portes 2 l'Aude et sa Salle qui manquera tj comme ON ne lache jamais ses premiers jours, le moule, quels qu'ils soient, quoi qu'il en soit. Qui ne se souvi1 pas, qui ne C pas y regarder ses pas ? En être là, 2 tt repos, repu, être chez soi, que ÇA aille ou pas, la part 1time, le contexte victime, ce qui fut et restera, parce que c'est du bois de soi, du bout de tout.
Feria Béziers Où Ai-Je La Tête ?
Les goûters avec les oncles dans les arènes -à la bière pour eux, mouna pour nous- que nous quittions en pleine corrida pour ns ramener à Mamia qui ns confiait avec FranJ & les cous1 à leur garde pour l'après-midi ou la journée, jamais la soirée. Encore mo1 la nuit.
La miurada 2 Milian qui m'a sauvé après l'estocade subie par Biopsie5. La cinquième biopsie n'est jamais mauvaise. 'verra la 6, 6, sixième et dernière. Peut-être aurais-je droit à la réserve. Il faudra pourtant arrêter ensuite. Les ponchos achetés à la va-vite alors que ns sommes Djà trempés pour ne pas manquer la faena surtout, pour les voisins du rang qui n'auront pas bougé non plus. Ceux qui me reconnaissent d'une année sur l'autre sans que j'en sois capable de mon côté. Celles qui m'ignorent d'abord.
Les dîners sur Jean Jaurès, les tablées improvisées sous Paul Riquet où j'hallucine d'avoir habité de longue bizarre_ment ds une rue qui lui est dédiée à 800 km. Cette terrasse éphémère avec laquelle ne pourra jamais rivalisé le moindre restaurant d'été, une paillotte instituée, un sacré caravanserail qui n'est pas sans rappeler et me rappelle chaqué été, au beau milieu de la ville comme nulle part ailleurs. Peu importe la qualité des gardiannes, celle des fideua et autres rouilles tant qu'il y a le rosé, cette flambée avant le feu rouge des Vendanges, ce qui a été pris prématuré pour étancher la soif et les envies frustrées de la saison gâchée, que je me transfuse pendant cette période. J'1fuse.
L'édition spéciale, ce v1 qu'ON choisit en v1 pour l'étiquette plutôt que le nectar. Les casitas qui amènent le flacon débouché. Le dégoût, la routine, mes nausées. Les bonnes résolutions x2 jusqu'au prochain pastis, la monnaie, les billets, la bouteille et la complicité du service. Tous les soirs finir à La Plage, hôtel Dulac, en nage au retour et patraque. En sourdine. Le repas de f1 2 feria que j'organise comme au bout D tournages avec mes hôtes, leurs amies et les rencontres surgies. L'alarme du portable pour se préparer, la douche et recommencer. Le mimétisme des lidias dans chac1 de mes gestes.
Les bandas affalées, la léthargie d'après midi en contraste à l'euphorie de nuit. Les merdes à régler, les bricoles à acheter. De l'eau au frigo. Les Gucci sur le nez sans plus savoir où les planquer quand l'obscurité est venue. Les billets à l'entrée, les marches à escalader sans se récher. Les belles à mater aux marches de la plaza, leurs poitrines brunies sans aucune démarcation et leur décolleté qui me fait rêver à leurs mamelons tout aussi marrons. Voyons ! Le bronzage, Dieu ! Le hasard.
La sueur, la sueur, malheur et la fatigue jusqu'à plus d'heure. La peur des heurts. Les brûlures qui durent, les marques apparues de je-ne-sais-où. Des blessures qui suppurent. Les appels nocturnes, les rappels diurnes 2 celles qui se sont 1quiété. Les chemises déchirées, les jeans accrochés, mais toujours mes tennis blanches 1pec'. Le bandana rituel expressément choisi avec la date qui me servira de serviette à casa mia qd je serai rentré ds la cage. Le 3ème bouton détaché, celui de ces belles tenues qui font ma réputation. Le torse cuit, solaire, plexus à l'air, la chaîne en or avec ses médailles. La Vierge Marie. La noire aussi.
Le Midi Libre comme son nom l'affirme, les resenas de 140 caractères à Mimi qui a suivi sur France Bleu, un exercice, une performance, notre connivence dans l'absence +la satisfaction des commentaires identiques, les tertulias et la description du costume des toreros. L'obsession du souvenir, celui qui fera la différence pour l'année. L'ét1celle, l'exception qui confirme la règle, l'abonnement renouvelé. Le poids des mecs, notre volume qui me fait passer malgré tout pour un gentil prétendant devant ces pack-avant qui sillonnent le terrain. L'accent. Les toros, l'odeur.
La sangria du mat1 ou ses dérivés de dérive, les produits déversés pour nettoyer, le passage de la voirie comme gazouillis de réveil. L'humidité des ruelles, les moisissures qui surent, les vomissures dessus. Les 2 Efferalgan avant de me coucher, quand j'y pense, quand je peux, avant de sombrer. Les chahuts des enfants, les hurlements des navrants. Mon sommeil électrique.
Les bijoux rafistolés chez la mémère que je croise de feria en feria, du sud à l'ouest en guettant Emma_nuelle. Les décorations sur la vaisselle de celle en ménage qui ne peut pourtant quitter son stand pour l'apéro. Ces marchands et leurs camelotes qui me font rêver d'y grapiller comme si tout s'y expliquait : ma fascination, les étals, tout ce qui me ramène aux marchés où je regardais les autres chavaré plus vieux apprendre à refourguer, mes ainées auxquelles je servais pour apitoyer en prétendant que c'était ma première vente et moi qui rechignais parce que ce n'était pas vrai, je ne voulais plus passé pour un débutant, mais un grand, à présent, bon sang ! ne saurait mentir. J'ai appris, vendeur ds l'âme m1tenant, l'endémie, le système qui négocie tout jusqu'à ma vie avec et contre les mauvais esprits, qui me sourient, qui ne s'en dédit est maudit.
Aussitôt je remercie aujourd'hui 2 m'en être sorti et prie pour que tout continue 1si. Oui, je prie. Sans répit. Comment faire autre_ment pour ne pas être pris, détruit ? Entretenir la chance amie qui me soucie d'en être départie à ne pas savoir la mériter.
Le soleil avant d'aller s'1staller, le terr1 ou le jard1, la cour d'Albert 1er, le soleil en barrera, celui-là, ouhla ! près des handicapés qu'ON fait sécher au mm endroit, sans que j'ai jamais compris pourquoi, pour moi qui cr1 d'en devenir ou pour ne pas perdre une des loges à l'ombre louées aux entreprises locales pour faire genre. Ce genre qui n'a rien à faire en Biterrois, ds ce pays, mais l'économie plie. À me demander quel anti vi1drait agresser l'1 d'entre eux, les agonir de barbarie, aspergés de brumisateur par un conjoint attentionné, ramenés au frais dans le couloir entre chaque course, évacués qd le cagnar 1périeux empêche certaines vieilles sous respirateur chauffé 2 prendre la moindre bouffée.
Et l'Assomption qui lave tout, ÇA d'abord, mes déborde_ment et ma joie, 7 façon 2 me remettre ds le droit chem1, l'étroit calvaire, 7 veille respectée à m'astr1dre d'être prêt le lendem1 pour l'office, Saint Nazaire avant la flamenca, Madeleine avec la gêne du massacre cathare, St Joseph et le zéph' qui enrhume avant de rentrer ds l'église et Immaculée Conception tte dédiée pour l'occasion.
Le bouquet envoyé à Paris, précisément ce jour là, jouant à v1cre le sacro-s1 jour férié, qui est aussi la fête de Mamia, le vrai prénom, pas celui de l'état si vile qui la définitive_ment condamné depuis le dernier président. Les fleurs de faire-part de mon retour, il y a des milliards d'années voire plus, après ma disparition de rebelle ingrat qui la blessa telle_ment qu'elle m'en parle parfois, à chercher son fils disparu parmi les clochards au bord du caniveau ou les toxicos abandonnés sur les pelouses. Ma quote-part, mon excuse, mon prétexte aussi pour la célébrer hors contexte, puisqu'elle refuse tout, toujours qui vienne de moi, comme je vi1 d'elle et elle de là. Allegria.

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Abrazo