mercredi 7 mai 2008

TEMPORADA

Kusturica a fini ses conneries au Palais des Congrès. Je vs jure… Quelle fatigue. Le temps a tourné aux Miuras, cette fois. La floraison, énième passion. Les marronniers planqués au placard. Carême est passé et avec Pessa’h forcément. Le printemps revient, c’est bien.
La canicule de ce week-end fait sortir les donzelles de je-ne-sais-où, toute poitrine offerte et cuisses à portée. Monsieur est servi : Madame est de sortie. Mon pote du Gard m’explique qu’il y a « un stock d’hiver et un autre pour la nouvelle saison. » Ils les planquent avant. Qui ça « ils », si ce n’est Lui. Il les planque avant. Les choses sont claires. Le libre-arbitre aux enchères. Il remet le couvert. Je tire la couverture. Souvent c tt ce qui couvre ma colocataire d’une nuit. 
1 truc d’horticulteur qui craint le froid. Les voici lâchées, à lécher. Je m’y remets. Je ne m’en remets pas. La boucle est bouclée autant qu’elle se détache de mon ceinturon. Ca pousse sous mon pantalon, obligé d’enfiler un slip pour ne pas marquer à travers le lin. Je n’en reviens pas. J’y retourne. la sève s'invite, elle avance. Vanessa a mm dit que j'avais maigri. Jusqu'a mon ficus qui refait des feuilles. Il ne manque plus que la mozzarella sur les tomates.
Feria de Nîmes, celle de Pentecôte. 6 jours de fête, « une cartouche » qui part de Sainte Gisèle au soir, dernière sainte de gel avant de me vouer à toutes les mamelles en ribambelles qui feront les belles, avec la première corrida à l’abri du 8 mai férié, le lendemain. Il va falloir suivre. J’ai dit à Casas : « Rang 1 du Toril Bas A, Vomitoire 114, place n°1. » Le gonze en solaires Gucci, ce sera moi, Guapa. Fais-moi signe.
Arles Feria Riz Où Ai-Je La Tête ?
©Charrain
Week-end à rallonge, ns voici au courant. La prise est électrique + lundi à nouveau au repos, mm si mes tauliers préviennent que c’est tj « un jour de solidarité. » Je t’en foutrais ! Du coup ils en pompent un de congé en douce. Je leur ai parlé du 29 février, cette année, qui me semblait faire office de rab. Ils s’en tapent. C moi, la forte tête, celui qui refuse de donner son empreinte digitale pour entrer ds la boîte, tj le mm. Le rétif, les tifs trop longs. Celui qu’ON ne tond pas. Ils se marrent. Tj moi, à l’as. Je ne compte pas sur eux, ni sur mes doigts. Je manquerai qd je voudrais. Et de tte manière, les premiers rayons du soleil sonnent la liberté, des vacances et l'été. Mon anniversaire enquillé et ceux des minots de FranJ alignés. Le signal est donné. Retour à la rentrée. D’ici là, yala !
Le champagne de début d’année a laissé place à ce rakia rapporté opportunément par Askovic samedi. J’ai récupéré un CD yougo illico ds le lecteur. L’eau est passée au frigo, les déo aussi et les crèmes hydratantes qui se mélangent avec la transpiration dès que j’esquisse le moindre mouvement : ‘fait chaud. Tout est en place.
Mon hôte nîmois me tanne pour savoir qd j’arrive chez nous. TGV 6207, 12h10 là-bas. Classe 1, voiture 03, place assise ( ? ) 12. Duplex bas, isolée comme il se doit. Si le cul vs en dit de jouer La Madone des Sleepings, le fantasme du voyage, l’aventure à l’arrache ds les toilettes du train, une Emmanuelle de contrebande.
Déjeuner vraisemblable à La Grande Bourse (jolie promesse) « comme d’habitude », il dit. Comme la douche avant la sortie et le rasage obligé, la tenue appropriée, la bière sur le boulevard Courbet et l’autre dans les arènes. Elle est passée à combien, cette année ? Tout est en ordre. Ca marche. Et qu'il ne leur manque rien !

L’environnement devient plus correct, conforme à mes réflexes, ce comportement qui m’use à minauder à Paname, de ces gars dont le seul souci enfin est surtout de pouvoir ressortir tant qu’à faire vivant de l’endroit, à l'enfer, sur leurs deux pattes si possible, pas juste obtenir la meilleure négociation pour une Breitling de contrefaçon à 1 € près.

Voilà du sérieux, je rentre ds le vrai, pas du pisseux. Mm les Romanès ont repris.
La sensation du rendez-vs, à l’évidence, la montée d’adrénaline et de l’escalier. La descente au paradis, tomber amoureux. C’est le plaisir qui convient. Les portes sont mieux qd elles sont ouvertes. Pareilles aux braguettes. Ca ne sert à rien de s’en faire. ÇA va aller. ÇA va tj.

L'excitation identique à ce formidable Amalric sur le départ pour Cannes, encore, nouvelle sélection. ON connaît le chemin, ON y va en tte sécurité, en connaissance plus que jamais de cause, et pourtant tt peut arriver. La période où tous se lâchent. ON sait de quoi ON est capable. ON se retrouve, face à soi et face aux autres, soi, en personne grata ou pas. Les intentions sont claires, les envies à bloc. Le hasard n’a qu’à bien se tenir.

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