mardi 6 octobre 2009

TORTS & TRAVERS

A Paris ce soir, Bouffes Parisiens, 18h45 avec ma tante sous respirateur, une truc de fibrose, un reliquat de tuberculose mal soignée, sans doute mm pas, une curiosité qu'ils ne comprenaient pas au joli hosto Avicenne qd elle y est entrée cet été. Le même où mon oncle est décédé. Le médecin ne comprenait pas pourquoi elle était tant angoissée.
De quoi revoir le maître Huster qui m'a l'air dorénavant en bien meilleure forme depuis que son ex lui a lâché la grappe, aussi douloureux que cela paraisse lui faire. De toute manière. C'est toujours pareil. « De tout mal naît un bien », Marquis. Exception faite, défaite personnelle, je n'arrive à rien. Jusqu'à ce que ÇA dégénère, génère ces sales guerres, intimes, intestines ou sanguines. Il se lance peut-être dans le travail pour ne plus y penser. Les bouchées doubles et la Tête ailleurs.
Francis Huster La Traversée de Paris L'1so- Où Ai-Je La Tête ?
Ainsi, la soeur de mio padre sortira de ses quartiers de Sevran où elle hésite à quitter son appart désamianté (!) pas seulement pour respecter le maintien à domicile sur injonction thérapeutique de la Sécu, autant qu'à traverser le hall d'entrée de son immeuble pour ne pas gêner les marioles qui font de la muscu. 
ÇA risque de lui ravivera la même impression de guerre dans laquelle ns collaborons, indifférents, habitués, traversant, à notre tour, le temps, les valises sous nos yeux crevés de vérité, pleines de cochonneries, nos con-sciences lourdes. CA ne sera jamais pire que les rues de Bjelina où nous nous planquions chez son mari. Avant d'arrêter de s'y battre pour nous réfugier une nouvelle fois en France comme Mamia le fit déjà lors de la dite « seconde » guerre mondiale. Qui appréhenda qd elle me laissa « aider » là-bas. Et moi donc.
ON n'emploie second que lorsqu'il n'y a pas de troisième en vue normalement. Je vais dire deuxième alors à cause de l'impression de déjà eu, cette tension intra-communautaire, ces prétextes aux chamailleries, ces accrochages pour un oui, un prénom.

Rentrer sans m'attendre à replonger encore dans une bataille, toute personnelle cette-fois, si vile néanmoins. L'inter-minable intermittence du spectacle et toujours Dieu, mon revenu contre celui attendu de Macaren. Quelle issue ? Quand ? S'il fallait pourtant, prêt à recommencer, croire sans cesse, parce que c'est l'essence, de naissance, parce que finalement nous faisions l'amour, plus la guerre. Nous carburions. Nous le construisions, écervelés. Homme averti, j'en vaudrai deux. Femme affranchie, elle n'en vaudra jamais aucune, puisqu'aucune ne peut l'égaler. Tant pis que pendre.

Comment témoigner son affection sans couper l'herbe sous les fêtes prévues, aux anniversaires programmés ? J'invite, je bouscule. Mes surprises manifesteront-elles assez de tout ses sentiments qui m'animent et m'annihilent aussi s'ils disparaissent ? Prendre de court l'habitude : les fameuses preuves du sentiment. Il n'y a pas de raison, juste des effusions. Le calcul est nul. L'opération est pleine, à coeur ouvert. L'exemple à suivre que j'entretiens, bien que je ne vois plus grand chose m'attirer. Allez vous étonner après que j'en sois à réduit à tirer, ignorant la comète.

Après 18h30, parce que je lui ai donné rendez-vous à cette heure-là devant IV Septembre. ON dîne où ensuite ?

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Abrazo