OMERIC COMME SON NOM L'1DIQUE

Elles sont pas mal, ces nouvelles bornes pour le dépôt des chèques à La Poste. Peut-être pas encore très répandues, je n'en ai vu qu'une, rue Bleue. Je n'encaisse pas non plus souvent ce type de versement, mais il me semble bien que la dernière fois que je suis passé à la Société Générale, av. de Flandres, il me fallait encore quémander un bordereau au guichet d'une de ces Gorgones qui se tiennent derrière comme si elles gardaient un personnage sacré auquel elles me feraient l'aumône d'accepter les offrandes.

Cette fois, pas d'enveloppe à défroisser au pied d'une table maculée, pas d'horodateur dont ON ne sait jamais quoi faire, juste le stylo à récupérer et le tour est joué. Porter son numéro de compte, nom et signure, comme d'hab', puis... enfiler le titre de paiement pour le scanner, entrer son numéro de compte sur l'écran, de la même manière que taper son code, valider que la somme qui apparait à l'écran est bien celle qu'ON enregistre avant de confirmer. Facile. Presque agréable. Et la bobine du client se ravit d'un sourire en récupérant dans la foulée le double de la photo de l'opération comme récépissé. Passés avant 15h, ils seront crédités le jour même. Il n’y a plus de délai d’acheminement. Confirmé à l'instant d'après mon relevé de compte. Nom de code : Production Omeric. Fantastique !

© Kek

Mise en place depuis le mois dernier, je veux bien comprendre que la CFTC craint la restriction d'emploi, mais moi j'adore. Ils hésiteront peut-être moins la prochaine fois avant de me rembarrer vers leur DAB dès que je viens retirer ma monnaie directement plutôt que de payer une carte piratable pour obtenir mon pognon. Qui dit mieux ? Certainement pas ces banques dont je me demande toujours à quoi elles servent avec leur horaires de cimetière, ouvertes qd ON devrait gratter, juste accessibles à ceux qui feraient mieux de travailler pour garantir le crédit demandé. 

Mais cet argent en jeu les rend fous. À se gargariser d'être ds tel établissement quand ils n'en rajoutent pas l'adresse de la succursale plus prestigieuse les unes que les autres plutôt que celle dite "des pauvres." L'emballage s'avère plus important que son produit qui n'est même pas du vendeur. Le comble de l'escroc. Si ÇA les amuse de régler des frais sur opération payante (!), de chipoter avec des margoul1 qui gagnent leur vie à négocier pour l'1térêt de leur boîte avant celui du pigeon, sans craindre non plus le ridicule à stationner dans un sas à attendre le bon vouloir des Gorgonnes sans vergogne. Les voici devenues archaïques, alors je m'en cogne.