mercredi 9 octobre 2013

NI PUTE NI SOUMIS

D'abord dire à cx qui veulent travailler le dimanche, qu'il y en a déjà suffisamment, du travail et qui n'ont pas le choix, se font chier à se lever dès potron minet pour préparer des croissants, d'autres pour les réchauffer avec un Kfé, 1 jus de fruit pressé frais ou qq rafraichissements tout aussi exploités qui sait, qui ne savent pas ce qu'est week-end, parce que le contrat est ainsi fait qu'il n'embauche que si c'est intégré, les timorés diront accepté ou C qu'ils n'ont pas signé ou qu'ils y sont coincés. Parmi cet embarras du choix, il y a bien trop de quoi dégraisser sa matinée.
Puis à C étudiants en abus sociaux qui peuvent gagner un peu d'argent sans prendre sur leur temps pour étudier ni s'assurer qu'ils n'en seront pas floués après de ne pas avoir accès à + de conformité, à se demander quand ils étudient s'ils sont la semaine en fac, le soir chez Sephora, dimanche chez Bricorama, le reste au troquet, qu'il y a tj moyen d'envoyer son cv ds les agences d'hôtes et hôtesses pour faire la potiche et orienter les spectateurs vers la salle ou tracter devant plutôt que de vendre son âme à vanter les moquettes et parquets. Pion, ils y ont pensé ?
Feraient-ils l'impasse sur les journaux imprimés et les suivants du lundi parce que les rotatives auront continué ? Ils ont pigé que c'est piégé ou ne veulent-ils gratter qu'en dernier ? Il y a tj de la place pour s'installer dans les courants d'air du carreau d'Alfortville, monter son étal de poisson gelé les doigts frigorifiés ds la glace à ranger qd c pourtant férié, les mains plongés ds l'eau froide des fleurs à tailler, son stand de pacotilles au congrès du Corum, aussi un coup de balai au salon de coiffure, c'est sûr.
Viendra ensuite très vite l'extraordinaire opportunité de nettoyer les dégâts du marché, les déchets de C agités. La voirie a toujours invité, juste un concours à passer, qu'il doit être possible de potasser un dernier sunday avant qu'ils aient sauté. Sonder aussi, puisqu'il n'y a pas de sot métier, que des sots bernés. 
Les ateliers n'auraient-ils plus à payer en heures sup' leurs petites mains, les collections seraient-elles prêtes à temps au moins et les mariages pourraient-ils se faire autrement sans que les traiteurs soient mécontents et les loueurs de salle autant ? 
Il suffirait pourtant de ne pas fermer entre midi et deux ou prolonger au-delà de 15h le vendredi en mairie et 18 heures en semaine quand ON veut retirer son permis, récupérer son costume pour rejoindre les collègues de la visite guidée. 
Les garderies pourraient pousser jusqu'à minuit voire assurer l'hôtellerie tant CON y est pendant que les parents se réunissent pour en empêcher d'autres de s'enculer, alors qu'il suffirait que les squares ne soient pas aussi fermés que leur mentalité, que les gardiens continuent comme ils le font à la Santé dans le mépris et l'anxiété ; 
qu'il y a tj moyen de prendre une licence de taxi pour se régaler de rouler de jour comme de nuit 7 jours/24h, ou celle d'un débit de boisson, pourquoi pas de tabac pour refourguer de la Française des Jeux à cx qui n'arrivent pas à se résigner re-signer ? Un gastos, Mac Do' ou pas. 
La pharmacie n'aurait plus besoin d'être de garde : tout le monde y serait, mais CON prenne garde, s'il vous plaît, et comprenne que succomber à cette marche forcée dans je ne sais quel service de maintenance, de secours, d'assistance aux détresses, au danger qui nous stresse, en montagne ou au Canet, dans les manèges où les enfants, eux, peuvent s'amuser, les nounous sollicitées se reposer et les Voyageurs aux beignets cesser d'être contrôlés le temps d'une feria en dehors des élections programmées ; 
du musée gratuit aux nuits blanches organisées, les fêtes de ceci et du 14 juillet, les bals de pompiers, les défilés d'engagés, les arrivées du Tour des leurrés, les finales du PSG et les remises de trophées aux Champs-Élysées ; 
sans compter les vigiles, l'astreinte, ttes les entités destinées à sécuriser pour éviter que tout soit pété ni CON ai sauté, qu'il y ait de l'électricité pour cliquer, zapper, allumer le hall avant d'entrer ou sortir sa bagnole du parking surveillé, ouvert sans arrêt pour rendre les clés de la location ; 
les réparateurs et à travers qui facturent sans peur mais avec reproches, les dépanneurs quelle que soit l'heure qui ne les comptent pas, aux côtés des curés qui ne devraient pas gratter ce jour sacré précisé_ment mais sont présents pour le petit dernier qu'il faut surtout baptiser mm si C cracher ds le bénitier après chaque fois que sera refusé 1 ticket-restaurant au mendiant conseillé d'aller bosser ; 
avec tous ces fonctionnaires critiqués pour un oui à l'allocation de celles-ci et un non à la prolongation des passes-droits de celui-là, à longueur de congé, rtt, récup' et maladie professionnelle ; 
tandis que les ouvriers vivent au rythme 3 qd ce n'est pas 4-8, les métallos ont bon dos, +le parc auto' sans cesse au boulot, les gonzes en intervention, les protections reprochées à nos personnalités, vedettes en tournée et matinée, députés épuisés qui votent contre leur propres lois, déboussolés ou bourrés, mais présents à l'Assemblée ou dans leur circonscription à resserrer les boulons des éclisses de notre constitution qui se fait du mourron et pas qu'au rayon jambon où la seule décision est de choisir la bonne caisse sans réaliser qu'une petite pépé qu'ils jugeront illettrée pour n'avoir trouvé que cette activité attend qu'ils trouvent leurs coupons de réduction ;
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sinon dans les bouchons aux péages bondés, dans les cinémas engorgés pour aller voir des intermittents montrés du doigts et qui ont pourtant des cachets de 12h corvéables à souhait mais n'ont pas le droit de se plaindre comme tt à chac1 licencié en contrat à durée indéterminé, sous prétexte qu'ils font un métier qui fait rêver, parce que ce doit être la belle vie. Comme un dimanche ? 
Parmi les orchestres qui font l'harmonie à guichets fermés et les corridas l'acrimonie hay no billetes, les clubs de gym, les saunas partouzards de remises en formes à leurs manières assujettis aux mêmes taxes, les piscines, les greens, les courts et club-house, les circuits et les stades où le sport est roi nu à l'instar des buvettes qui comblent la recette des défaites ; 
sur les compagnies aériennes surbookées, aux hôtels complets, dans toutes gares bondées, aux arrêts des bus saturés et des tramways tant vantés et les TGV arrivés à l'heure voire avant avec fierté et indifférence, aux urgences dénigrées de ne pas soigner en priorité parce que comme un fait exprès il y a moins d'infirmiers que de gens qui veulent y travailler ; 
aux accueils, au téléphone qui n'est pas dérangé de fonctionner toute la journée, prouvant l'inutilité que la 4G peut apporter, aux télés qui se prennent pour la réalité comme mon cul du poulet en se gavant leur + grosse journée, à tous ces sites internet qui ne cessent de tourner pas seulement les têtes et d'engranger la monnaie ; 
1 dernier mot à cx qui prônent du haut de leurs 35 heures, d'ouvrir leurs espaces le week-end pour accueillir des troupes, leur lycée pour des rencontres amicales ou des conférences, de rappeler qu'il reste 5 semaines de congés payés qui plus est pour aller acheter des vis et du lait démaquillant ;
au final, essayez de savoir si ce n'est pas que le patron qui se la coule douce ce jour-là, lui, le dimanche, le seul pour lequel est revendiqué encore plus de liberté dont il ne pourra faire profiter, puisque : "C'est la crise, Denise" et qu'il faut bon gré mal gré admettre d'être moins payé voire pas augmenté et surtout comprendre comme C 1portant de travailler le dimanche.

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