Avec Linda Hardy. Si ! Même avec un nom pareil, je ne crois pas à une blague. Dans une distribution, elle est plus proche de la paire de claques. Une garantie comme une autre pour les applos. Je lève les yeux au ciel qui négocie son propre paradis jusqu’ici et je me dis : « Ce n'est pas possible. Il faut arrêter. Arrêtez ÇA. Je vous en prie, quelqu'un ! Les pompiers ! » Au couvent ! Au couvent ! Au couvent !
Elles fatiguent ces vedettes du tt petit écran, prêtes à n'importe quoi pour s'acheter une conscience, marchander une crédibilité sur les planches en monnayant leur supposée notoriété pour remplir la salle. Un procédé de trafiquants qui profitent des abois des directeurs de théâtre pour imposer leur participation. Il y a quand mm de quoi faire avec le vivier des actrices, de celles qui s'y sont consacrées depuis longtemps, entraînement aux textes, répétitions à l'arrache, stages & galères. Que quelqu'un s'intéresse à ce que devient Virginie Nègre, tiens !
Daniel Colas vient d'arriver aux Mathurins. C bien, un type honnête, auteur à ses heures, un voyageur comme j'aime. S que ça justifie qu'il baisse déjà les bras, qu'il en fasse autant avec son pantalon, qu'il participe si vite à cette orgie médiatique. Si ts les chemins mènent à Rome, il faut veiller jusqu'au bout que certains ne conduisent aux vespasiennes dès fois.
Alors Niels Arestrup (Niels A-res-trup, bon sang !) et Brigitte Catillon, c pour aérer ? Désodoriser ? Qu'est-ce que c ? Des faire-valoir ? Certainement pas les retrouvailles des ex valets de la malheureuse Mademoiselle Julie de 83. Ca doit leur faire drôle. Pas avec lui, l'interprète de La Cerisaie, celui des Lettres de Rilke auxquelles il se référait, il y a peu pour faire le point et envisager l'avenir. Réveil, mec ! Quelles étaient les intentions réelles d’ouvrir l’Ecole de Passage ? La tête des comédiens développés en fin de compte pour grossir les inscrits au chômage si c pour recruter une autodidacte...
Te voici avec cette Miss Rien, ancienne silhouette de Bilal, ancienne potiche chez Ardisson et actuelle opportuniste qu'ON appelle people dorénavant. ON appelle, puiqu'ON ne sait visiblement mm+ écrire autrement que pipole... Le torchon et les serviettes ? Ça va avec Stéphane Bern un truc pareil, Thierry Beccaro s'il faut. Pour septembre, Arthur est déjà sur les rangs, invité d'office au Dîner de Cons. Voilà un montage pour le moins iconoclaste si ce n'est incongru. Ce gâchis, un coupage de dealer : mélanger pour en tirer un max au détriment évidemment de la qualité et du client, bien fait pour sa gueule finalement. Pas de trahison, juste du poison et le libre arbitre. S que je me balade en robe du soir, moi ?
Les + proches ou les + intéressés par la réussite de l’embrouille, aux aguets des miettes, charognards, diront que je parle sans savoir, que j'écris pour nuire puisque je n'ai pas encore vu la pièce, le carnage, qu'elle n'est pas commencée. Est-il encore temps d'empêcher ça ? Il me faudrait enlever mes œillères & mes a priori. Oubliant dans la foulée que c sur ces a priori précisément qu'ils comptent pour rameuter du monde, appâter le chaland, cette maudite estampille Vu à la TV, le crédit, l'assurance.
Je n'y ai pas assisté, donc je ne sais pas. Pourtant je sais. J'ai déjà trop assisté. Quitte à regretter ne pas profiter des performances de c monstres et de la persévérance d’un auteur. Je ne veux pas me fader les élucubrations de Steeve Boulay toute Unanime que soit La Presse, ni celles de Jean-Édouard Lipa sur son Talon d’Achille sous ce prétexte. Ma Yasmine en déesse dans sa Dernière Nuit
restera immarcescible et je n'ai pas l'intention de salir ce souvenir extraordinaire avec les escroqueries qu'ils essaient de nous refourguer. Leur seul talent est dans l'entregent qu'ils déploient pour dénicher des plans de ttes sortes qui vont des ventes privées au premier pas sur scène, voyez.
Évidemment, ils profitent de l'absence stupéfiante de média sur le sujet, aucun magazine qui ne parle de spectacle comme j'avais suggéré à un collègue d'y penser, pas une émission de télé qui y soit consacrée. Alors du coup, ça racole, comme c films porno qui n'ont que leur titre pour rabattre. Des billets au mieux, de la fausse monnaie, une critique, un encart. Pas bézef.
Il fut un temps où je sortais pour-, avec l'intention de-, une envie quoi. De + en +, j'évite. « Je refuse d'un cœur la vaste complaisance qui ne fait de mérite aucune différence. » La démarche s'inverse. Cette fois, si je n’y vais pas, c bien à cause de-. Il n'est + question d'encourager ou de participer à ce foutage de gueule, raquer pour ces formules de charlatans. J'hallucine. Autant aller au ciné aussi tant qu'ON y est. Il y avait des gens après Variations Énigmatiques d'Eric-Emmanuel Schmitt qui s'émerveillaient de la prestation du maître Huster devant le fauve Delon… Une découverte pour eux. ÇA a dû se gâter à cette époque.
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C gentil tout plein de te fendre d'une petite note, dis !
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Abrazo