Demain, première. Alors Suerte à Virginie Ledoy1 qui remplace au pied levé la fille Smet, tant mieux. J’adore sa voix grondante et son timbre grave qui caractérisent Galina dans ma pièce que je finirai bien par monter, elle. Avec un peu de Clotilde Courau aussi, dans les réflexions. Notamment cette réplique récupérée d’une interview qu’elle avait donnée : " Quand je pense qu’il m’a fallu passer par tant de sottises, par tant de vices, d’erreurs, de dégoûts, de désillusions et de misère pour arriver à n’être plus qu’un enfant et à tout recommencer... "
La princesse de Savoie avait fait appeler je-ne-sais quel majordome, du temps où elle se produisait au théâtre des Champs Elysées avec Judith Magre, pour accuser au moins réception 2 l’envoi. S qu’elle a reconnu ses paroles ? S qu’elle a lu jusqu’au bout ?
Tj est-il : depuis, aucune nouvelle. C’est pourtant tellement important de connaître les avis, recueillir l’impression, car là contrairement celui qui ne dit mot ne consent pas. Un lecteur muet, plutôt que de flatter la susceptibilité, ÇA condamne le progrès.
J’avais commencé à repérer LAdoyen qd Biopsie 5 me l’avait signalée sur Héroïnes de Krawczyk (désolé). Une espèce de fraîcheur commune avait dû lui permettre de s’identifier, reconnaître 1 détail dans l’innocence : elles ont la mm disponibilité, un mimétisme de l’honnêteté. La première y incarnait littéralement en chair les pulsions d’une fille si soumise à ses affres et dévoyée à ses tentations, telle que la seconde ne devait pas s’en sentir bien loin entre mes doigts à l’époque.
Il n’y avait qu’elle qui aurait pu m’y amener, parce qu’autrement les chances étaient quasi nulles que je m’attarde jamais sur cette sous Boum rejouée. Il n’y avait qu’elle de ttes manières. Aujourd’hui pareil « et pour les siècles des siècles. »
Ce n’est pas pour rien que je m’étais ingénié à reproduire, sur le palier où elle habitait, cette scène bouillante dans laquelle son personnage se faisait bouillaver par 1 inconnu, je crois. L’insolence du hasard, sans relâche lui, qui me l’avait ramenée dans le dernier film de Jean-Paul Rappeneau avec ma Yasmine avait achevé de l’adouber. Je lui enverrai Almas Blancas prochainement. Quand sa routine des représentations sera venue, la promo passée et la pression baissée.
Va savoir pourquoi l’autre pressentie a lâché l’affaire et pourquoi la nouvelle a éprouvé cette urgence à relever le gant, boucher le trou, sauver le coup ? Tu m’étonnes qu’elle ne soit pas tant apparue pour en parler. Elle devait s’arracher pour être prête, la mémoire et l’aisance. J’ai du mal à admettre que les intentions d’Isabelle Nanty à la mise en scène (?) suffisent à la convaincre ou la perspective de jouer avec le frang1 Elmaleh (soupir...) la décide. Il faut imaginer que la nouvelle pièce de celui qui créa Cravate Club avec Baer et Berling l’a convaincue.
ÇA rappelle la défection de Natacha Régnier à la rentrée dernière sur Le Vieux Juif Blonde d’Amanda Sthers. Tt était a priori réuni pour me plaire : Jacques Weber & Edouard VII, mystère des productions et leurs caprices. N’avait-elle rien trouvé de mieux pour échapper à mon courrier ? J’étais tj autant ébloui de sa montée des marches à Cannes pour le film de Belvaux, une histoire similaire à mon projet, de braquage dans la misère. Elle paraissait si épanouie, amoureuse, rayonnante. Enfin l’Ange dont La Vie ne m’avait vraiment pas fait Rêver jusqu’ici. Parions que c’est partie remise, reculer pour mieux sauter le pas avec moi.
Avant la dernière sur ma date anniversaire, il est probable que j’aille y jeter un cil.
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Abrazo