Voici enfin le meilleur moment de cette pochade, puisqu’elle arrête de chouiner ce soir au 3T de Toulouse ! Le succès ne l’a pas étouffée. Les prolongations ne sont pas prévues ici.
Pour la peine, à la capitale, elles nous ont concocté une suite. Rien que le titre donne déjà une idée de l’originalité et de la recherche, si tant est que ce soit ds les objectifs de cette nouvelle production : ARRETE de PLEURER, PENELOPE 2 (La SUITE). La misère flagrante peut me laisser espérer qu’elles ne savent pas, avec un peu de chance et beaucoup de compassion pour moi, compter + loin.
Quant à la mise en scène de Michèle Bernier, rapatriée pour la circonstance et la publicité, s’avère + qu’aggravante. N’en jetez + ou je me fâche. Thomas Le Douarec, qui signait l’initiale, me semblait le seul élément tangible dans le souvenir de sa Putain au Palace en 92 et du Cid si séduisant qui suivit.
Il n’aura pas suffi que mon Infirmière ne soit pas retenue dans cette resucée pour m’éviter d’en parler. Mm si ns ns étions encore embrouillés cet automne, sûr que j’aurais assisté MALGRE tt à sa prestation.
- Malgré la pièce qui n’est pas du tout ma came, qui surfe sur un succès imploré + de 5 ans à se déclarer. Il faudrait évaluer la croissance du bouche à oreille ds l’opportunité de la liaison de l’une des interprètes avec le navrant hôte de feu (à volonté !) Morning Live. Sans oublier l’influence de son engagement chez Canal +. Pour finir, le sponsor de Paris Première, comme par hasard déjà bien plombé par les capitaux de M6, est + que la cerise sur le gâteau, un doigt dressé sous mon nez, une baffe.
Le théâtre-réalité existe-t-il ? Cet aquarium cathodique créditerait à n’importe quelle morue une audience de la curiosité et non de l’intérêt. La différence est devenue infinitésimale entre inspecter sa morve au fond du mouchoir pour mesurer la gravité de son rhume et en faire discrètement usage pour épancher un trop plein d’émotions.
Si elle pouvait éviter de se flatter de cette réussite en n'y voyant que le report de spectateurs peu désireux d’assister aux représentations de ma Yasmine. Si elle pouvait s'abstenir d'apparaître aussi. Sa pique s'avère inutile pour y insinuer un échec : son spectacle s'est installée en tête des recettes de l’année dernière et pas seulement de la saison.
- Malgré cette salle dont le nom tient davantage du tri sélectif que de la variété de sa programmation, telle Ma Colocataire est une Garce, Les Glandeurs Nature ou Du Rififi chez les Pingouins (Ca ne s’invente pas !), à moins qu’il résume clairement l’é3Tesse de sa nécessité. L’opportunisme le dispute donc à l’indigence avec la recommandation d’une expérience parisienne pour majorer ses exactions d’une qualité inhérente. Tt ce qui brille et la contrefaçon qu’en fait-ON ?
Ds cette droite lignée d’usurpation, son directeur procède de la mm confusion dont peut profiter son homonymie avec un Harold dramaturge. Il fait cyniquement passer cette pilule qui le dore en ces temps de grippe aviaire où les canards sauvages le disputent aux oies blanches. J’ai écrit « canards » avec le a d’un abruti. A propos de canard, quoi d’étonnant qu’il n’hésite pas à monter, dans cette gabegie instituée, un ON Tire Bien sur les Lapins (sic !) avec Grégory Basso Le Millionnaire ? Grillé à Paname, il pollue descendre en région.
Les oreilles ont dû lui siffler à la colère de ce généreux Marcel Maréchal que j’ai heureusement vu s’emporter contre la prochaine participation de Madame Karembeu ds cette escroquerie en chantier de 7 Ans de Réflexion. La présence de Bernard Tapie doit suffir à le confirmer. Sa collègue télévisuelle de Mme Chazal, occupée à son tour à spolier l’apéritif du Petit Théâtre de Paris ne trouvera pas le temps de ns en dissuader autant. Un écran, c bien ce qui masque.
De temps en temps, certains osent l’ouvrir. Les procès faits à Chéreau ou Bartabas sont les stigmates de dilettantes aveugles égarées ds notre caverne d’ombres. Le borgne y lorgne déjà, roi ou président ds qq mois, vrai cyclope ou court sur pattes. Brrr... Pour Qui Sonne le Glas ?
- Malgré ces écoeurements, j’aurais été ravi de retrouver mon Infirmière sur les planches, ds ses terres, au pays. Il faut croire que le casting n’a pas été concluant, mais comment entend-ON la conclusion ds ce marché d’esclaves ? J’espère que c’est + son foutu caractère qui l’a condamnée que l’incompétence du trafiquant.
Pas seulement pour me flatter de l’avoir fait débuter dans un de mes spectacles, lors de l’ouverture du Trévise, à sa date anniversaire et la retrouver 15 ans après aux mm dates s’écorchant sur une sorte de timbale. Ca aurait été moins mon orgueil que la récompense enfin à sa ténacité dans ttes ses difficultés, la grâce accordée sur son calvaire, l’étape patente du parcours miné d’embûches. Tout ce qui lui confère ce titre d’Infirmière attribué en souvenir du personnage qui sauvait littéralement celui que je jouais avec elle. Cette formule de ma part consistait à l’éloigner prudemment de mon intimité et ne pas risquer y rester attaché, traumatisé avec mes Biopsies précédentes, encore endolori par mon histoire avec Sofie, première sortie toulousaine. Descente au paradis du côté de Saint-Jory comme ON tombe amoureux.
Ds ma pièce, il était très certainement mort, en tt cas entre elle et la vie, flotteur sur lequel veille une infirmière. Ce coma lui permet de hanter ses ami(e)s et de trouver le repos en procédant à ce bilan terrible qui taille à travers le sentiment et la raison. C tj l’amour qui permet s’en sortir, échapper à ttes C hypnoses personnelles ou entretenues par nos gardiens politiques.
Le goût revenait, l’espoir pointait. Tt comme elle fit en se tenant à mon chevet au sortir de cette si jolie maquilleuse du mm coin que la « ville rose », sur l’Opéra Godounov chez Bastille, qui avait failli m’achever, énième mutilation. Obstinée à me soulager comme elle croyait que j’y étais pour quelque chose ds son apprentissage, sa maturation, qu’elle résumait en sa pure et simple (?) défloration.
Son acharnement était semblable aux images que j’adorais ds les interprétations d’Isabelle Adjani, d’Adèle H à La Dame aux Camélias. Elle poussait l’illusion jusqu’à l’imiter parfaitement dans son timbre et sa gestuelle. Incommensurablement mieux que cette pauvre animatrice du supermarché de Ruquier dont les singeries en Marie Stuart correspondent davantage aux numéros affligeants du Club Méd’ ou de certains misérables mariages.
Au mieux, elles ne révèlent que la distance infinie qui sépare l’originale de ces acariens, la mascarade amalgamée entre les agents d’ambiance et les stars, « les lumières d’une étoile et d’un réverbère. » Ca donne une idée comme l’écart entre deux systèmes solaires peut-être, que la vitesse lumière ne suffirait pas à évaluer. Ou alors Bigard est l’acteur par excellence dans ses interventions pestilentielles, juste devant Dany Boon enfilant son Kway grotesque.
Elle m’a sauvé ensuite ce qui me restait de vie dans la rue des Teinturiers en Avignon. Promis aux puntillas et descabellos dont me menaçaient légitimement 2 péones que j’avais moi-même chargés, elle s’était interposée. Incapable d’en donner le détail encore aujourd’hui, ivre mourant que j’étais arrosé aux cubis de rosé et de cette douleur proliférante infectée de mes ruptures précédentes. Il y a juste une grande clarté qui provient du contre-jour qu’ajoutent mes saigneurs en approche, bousculée sur l’espace protecteur qui semble hâlé notre périmètre et qui les empêche d’avancer. Elle me racontera son impression de cette façon.
Toute cette assistance, elle me l'a témoignée sans cesse. J’essayais d’être à la hauteur ces derniers temps tj + difficiles pour elle. Privée de mon affection lors de notre relation dont elle se foutait bien finalement, puisque c de soi qu’elle manquait en réalité. Éplorée à trouver un équilibre qui lui fait défaut, mon re-père n’est que l’étai et pas la solution. Nous mimes néanmoins deux ans chacun avant de réaliser.
Du mm tranchant, elle disparut donc l’année dernière sur une broutille ou une humeur exacerbée que je ne comprends pas, bien que j’en devine le prétexte. Sa phrase magnifique me taraude scandaleusement certes, au lieu de m’alarmer. Je la ressasse sans pouvoir trouver d’équivalence aussi remarquable ds tt ce que je m’escrime laborieusement à pondre et qu’elle hurla ds son combiné pendant notre conversation, scotchant complètement sa gamine ds la pièce :
« La vie est là-bas et moi, je suis ici ! »
Qu’elle est tellement sa place dans ma personnalité ne lui profite nullement, à la mère Barcel’ comme je l’appelle aussi souvent, Kahiayra de temps en temps, avec tt le respect qu’il se doit, autant pour moi.
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Abrazo