Oh, le bel endroit que voilà, la jolie trattoria que voici. Et l'accueil aussi qui suit. Par ici, CA fait souvent passer le prix : l 'expresso encore à 2 € 30 malgré la TVA baissée, paraît-il, qui menace encore de ses 2,50 raturés. C'est la crise, Denise.
La différence est entre les mains de ce manager exquis, cheveux foufous, bouclettes et tout, corbeau et dynamique comme certains Ritals dont je soupçonne qu'il soit en m'épargnant un accent de pacotille qui donnerait le change pour crédibiliser le lieu comme ON asperge d'alcool à brûler des sarments qui ne s'y prêtent pas avant la grillade, à moins qu'il ai été incrusté sur casting et non plus CV.
En tout cas, charmant, enthousiaste, sympathique. Disponible. C'est lui qui nous a accrochés sur le trottoir alors que nous restions là plantés à chercher une pizzeria pour mon régal hebdomadaire. Pas gagné, je sais ce que c'est. J'en fais. Il va falloir retrouver un Trastevere des anciens proprios, pas du dernier plus occupé à recevoir ces religieux Orthodoxes que de la qualité de sa bresaola dont je n'aurais cessé en deux ans de lui répéter malgré les sourires en coin des autres convives que ce n'était pas CA, trop coriace. Sans compter l'impasse sur la marinade, du carpaccio bon sang !Depuis mai où les Costes ont encore fait ce qui me plaît, la place Liszt s'est rafraichie. Il y avait une pharmacie ici ou c'est moi ? En tout cas une large terrasse qui tombe à pic pour mes prochains appétits délogés des tapisseries des Gobelins avec son regretté Réveil Matin jusqu'à ce quartier Paradis qui permet toutes les manipulations de communication pour faire parler de notre nouvelle adresse, jusqu'à lorgner du côté de Gainsbar qualifiant la chanteuse (?) de mm homonymie « d'enfer. » 'verra. C'est gentil déjà.
D'ici là, il faut bien déjeuner, couper la journée. Tant qu'ON peut travailler et manger. Le kit parfait. Pâtes & autres plats italiens qui vont bien, mais pas de pizza, ni de grissini dressés, sans regret. Le plus tard possible pour en finir plus vite. Et puis je n'aime pas passer à table avant 13/14 heures. Vieux Latin. Le soir, pas avant 20/21. « Qui t'a vu, qui te voit. »
Et le service est continu, à la bonne heure jusqu'à plus d'heure. En tout cas celle où il faut songer à s'allonger et accompagné tant qu'à faire au lieu de traînouiller à réchauffer la grappa qui y passera au lieu de ragazza.
Face à l'église Saint Vincent de Paul, ÇA dépayse, le recul sur Lafayette en faillite, les arbres et la tranquillité de l'été déserté. CA grouillera peut-être à la rentrée. Il est donc tant d'y faire ses marques. Et puis un endroit, où ON fait péter la roteuse à midi en plein mois de juillet, ne peut qu'emporter mon encouragement. + Frédéric Joly attablé à l'entrée pour mettre un point définitif sur mes i d'hystérie louangeuse tel un qualificatif en coïncidence qui correspond pile poil à l'image de cette cantine qui me ravit.
je ne suis pas gourmande et pourtant, tu m'a mis l'eau à la bouche!! veinard!! Soleil et odeurs sensuelles...ah! a
RépondreSupprimerEuh... c'est la photo ou le texte qui fait cet effet, a ?
RépondreSupprimermais bien sûr l'1so!!!!a
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