samedi 20 septembre 2008

BAUME au COEUR

A l’heure où certains se crêperont la rouflaquette pour un dernier costume Mugler ou le nouveau pull de Smalto, Castella se fadera 6 toros 6 ds les arênes de Nîmes.
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El Juli la veille aussi. C qd mm autre chose que leur si mesquins 6 Jours de BHV. Et moi qui n’ai pas pu avoir de place, bien placée, j’entends.

Ber’ m’engueule parce que je ne suis pas venu. Il m’attend à La Grande Bourse pour renouveler notre scandale de Pentecôte. L’herbe a l’air déci-dément vraiment plus verte par là-bas. En tt cas, elle est sûrement encore plus chaude que l’automne déjà installé entre les matinées.

Je sais. Je devrais me décider, trancher avant de me retrancher un hiver de plus, au chaud des primes enquillées, des opé’ en catastrophe, de ces manifs à deux balles qui me font perdre mon temps. Il me faut en finir.
Avant qu’ON ne change d’heure, autant que je change d’air. Le peu que résistera mon décolleté, troisième bouton ouvert, impensable à Paname, normal sous le cagnard. Ici je détonne, tu m’étonnes. Débarqué, embarqué.

Le temps que tiendra mon bronzage et sa marque du maillot, que je tiendrai en continuant solo. Premier rhume pour me calmer. En vérité, ça n'a fait que me rappeler mon coup de froid en Arles l'année passée, raté !
J’ai beau m’abuser en cherchant à trouver enfin un appart’ agréable ds un coin équivalent, passer l’autre rive encore préservée, protégée des invasions barbares, avec un peu de chance et bcp de pognon. Ou surveiller aussi les alertes pour dénicher ce taff qui me permettra de descendre, redescendre, rentrer sur mes terres, celles du soleil, du rosé et des voix fortes avec l’accent auquel je reste accroché, accro’, l'1so-.

Vite, avant que je repasse la veste, que je me résigne à boutonner ce troisième bouton de ma « chemise ouverte, chaîne en or qui brille. » marmonnait ce gonze croisé jadis à l’époque glorieuse de IAM et de oi-m.
Ne pas oublier que je ne suis pas d’ici, pas comme eux, les nerveux, les dégueux. Où les mecs sont nazes et les filles sales, autant que leurs immeubles, puisqu’il n’y a pas de maison, que leur trottoir où seuls les chiens ne peuvent pourtant mm + se soulager (Où alors ?) sont jonchés de mendiants qui ne mendient plus, crachent juste leur mépris et se roulent ds leurs immondices.

Sans choquer personne, « Qu’un homme dorme sur le bitume, ça n’a (effectivement) pas l’air d’inquiéter.. » qq’un d’autre que Cabrel.
Pas ces bobos à treillis qui n’ont jamais tenu un fusil et leurs pâlichonnes qui adorent dilater leur rondelle qu'ils respectent si élégamment sur les selles que le maire fourre à tous les carrefours. Il n’y a qu’ici qu’ON roule ainsi. Poser sur cul sur les selles, il n'y a qu'ici qu'ils apprécient. Ramassis d'abrutis contents d'eux. Tous ces boudins écoeurants polluant, bourrins jobards et indifférents qui cherchent fortune, parfois me cherchent des crosses. Je décroche.

La richesse est en région.
Rue Riquet, la Poste sert de refuge à une clique de clochards qui se pissent dessus et chient alentour. Ca pue. Eglise St Jean Baptiste de Belleville, pareil. Les ridicules terre-pleins de la mal nommée place des Fêtes sont plantés de tentes en attente. Ils y habitent au lieu de partir ailleurs, tenter une chance qui n’arrête pas de tourner plus vite qu’une conne descendue ds la cave des Eiders et qui s’étonne d’être trombinée tant bien que mal par des agresseurs obligés de donner le change alors qu’ils sont bcp + friands d’ordinaire de compagnie masculine devant leur immeuble à tchatcher des nuits entières au lieu de cunilinguer ces chaudasses qui me sourient d’une banquette de météor aux allées du Monoprix, jamais quai de Seine ou ds des coins plus jolis, tj en milieu sordide.

Ce n’est pourtant pas compliqué de changer de quartier. Il y a qq ch là-dessous. Au moins à Montpellier, ça s'appelle place Comédie. ON sait où ON met les pieds. Quel cinéma.
Rien à foutre, tout à l’abandon, la déchetterie de la ville au nord-est où se tenaient les anciennes décharges. Véridique : les Buttes Chaumont n'en sont que les descendantes aménagées. CA déborde. Histoire de faire regretter à De la Noix d’avoir rempilé. Ils lui apprennent, cx qui s’ingénient à rassurer en expliquant qu’il ne s’agit pas d’acte antisémite. Comme si ça suffisait. Comme si se faire plomber au fusil à pompe rue Mathis la semaine dernière était normal. Rien de grave. Il n’y a pas de racisme, alors ON passe, sinon ON finirait par paniquer, tiens dis. J’ai vu CA en Yougoslavie avant que ça ne dégénère.

Drôle de pays. Ici personne ne vient m’accueillir. Là-bas, oui. Alain me ramène jusqu’à la gare. Mon frang1 nîmois prend sur son déjeuner, la clé copiée et liberté. ON va dire que je suis de passage. Juste là pour le travail, juste ça, celui qui paie la connexion adsl, les abonnements de feria. La belle affaire. En déplacement, CA m'ira. CA ne va pas durer. Me voici rassuré. Voyageur atavique. Je vais pas rester. Rassurez-moi. C pour rigoler. Du provisoire, l’épreuve ultime. Histoire de bien me persuader que je me suis complètement planté, n'est-ce pas ?

J’ai fait le plein, ragaillardi, raffermi à l’eau glacée de Portiragne + escapade impromptue sur le quai Montebello. Rime opportune avec mon pseudo déjà en écho de mon patronyme. Hasard de pérégrination. Rien à battre de leurs Semaine eXceptionnelle, oh la la... Il faut que je bouge. Je sors. Je marche vers la beauté en tournant le dos au Pré Saint Gervais, je vais à Saint Germain des Prés. Notre Dame m'éblouit et je la salue aussi, « pleine de grâce. » Je préfère le week-end de Marchés Flottants comme tous les ans. Cette foire annuelle ramène une dernière fois le sud ouest ici, avant que tout ne redeviennent gris, le dernier appel. ON vs l’aura dit, je suis un homme averti : la musique des bandas me poursuit. Les bérets noirs me font signe. J’hésite. Je vais trouver. Mm la place que j’ai achetée pour le nouveau spectacle de Mesguich n’est pas garantie : il me semble être d’astreinte ce jeudi, un truc de syndicaliste à Orsay.

Tout pour me signifier que CA ne recommence pas ou quoi ? L’habitude du programme et la routine retardées.
En attendant, un côte de Duras pour patienter, hommage littéraire et le 47 n’est pas si loin du 40 de ma chère Emma_venture. Pasta & comm' sur la toile. Compliments en prime. Presque de quoi me sentir bien. Les tarées du 3ème font silence. Elles ont juste balancé leurs poubelles par la fenêtre cette semaine. CA gène si je ne reste pas ? Si ce n’est pas clair, c’est que j’ai vraiment la vue bouchée. Il va falloir un peu m’aider. ON a mm sorti un septième toro à Castella ! Les points sur les i du midi, la barre sur l’été qui ne veut pas me lâcher, cap au sud. Cap ? Tous les espoirs sont permis. Ce n’est jamais fini : « Faut pas paniquer, ‘y a pas de raison. Vaut mieux tenir bon. Les lumières fonctionnent au fond des cales à l’horizon. Les feux ne s’éteignent jamais, ils crépitent. L’étincelle scintille et éclaire celle qui se tient dans l’ombre. L’incendie dicte. Il dit, indique. C’est jamais joué, coulé dans le bronze. Même échoué, d’une heure à l’autre, la marée remonte. Le goût de bouchon, l’aspect bouché, a la condition que le vin fût tiré. La leçon extirpée du flacon. CA va passer. CA va aller. C’est selon : ‘faut faire le dos rond. » Si ça se trouve, je ne suis peut-être pas encore mort.

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