L’UTILE & L’AGRÉABLE

Que mon « futur ex beauf » me pourrisse la gueule derrière son tél. et me voici à porter une plainte jamais recevable au commissariat du coin. La jolie fliquette qui m'y reçoit m’apostrophe d’entrée en clamant qu’elle me connaît ! Gasp… S possible ? M’a-t-elle déjà serré lors d’une nuit de pleine lune. Je ne me souviens pas de ses bras. Dommage.
Il paraît qu’ « elle fait le coup à tout le monde », avoue son supérieur. Peu importe, j’ai déjà le regard rivé sur son postérieur. Je ne suis jamais très inquiet. Peut-être juste avant d’éjaculer pour m’assurer que le plaisir est réciproque. Avec cette Mar-jolie, c’était à deux doigts. Elle attendra ou moi. C’est reculer pour mieux sauter. Il m'en reste plein les pognes. Rien ne refroidira. Sauf ma déclaration qui rejoindra les innombrables mains courantes saisies qui augurent sans doute de celles que je laisserais bien traîner ds ses replis. ‘verra.

Malheureusement un peu troublé par l’agression du con, j’ai zappé de lui laisser mon n°, mais j’ai déjà pensé à lui écrire sous prétexte qu’elle m’atteste un sms reçu qui augmentera le nb de docs accumulés pour la procédure de divorce de FranJ. Si tant est que ça serve à qqch, compte tenu de l’impunité ordinaire. En tout cas, elle aura mes coordonnées. Ce sera tj plus pratique que l’obliger à sonner sur mon palier après s’être coltinée à décoder les combinaisons installées. Plus une mercredi. C’est pas gagné. CA gêne qui ? Qu’elle me laisse retirer la sienne sur son ventre mouillé. Il faut bien ça pour me réconcilier avec la maréchaussée.

Autant aussi à la nocturne d’hier soir, pour la merveilleuse galbée qui s’astreint à emballer les cadeaux des petiots aux Galeries LaLayette, mieux que je ne parviens à attirer son attention, obstinément penchée sur son giron & sa tache moins gênante que la mienne si elle continue à balancer ses deux énormes nichons devant mon désir allumé.

Agités dans son décolleté béant qui me laisse bouche bée, béat d’admiration, bluffé par la quantité et la qualité en exposition, comme je réagissais sous mon pantalon, elle n’avait pas une seconde pour relever le menton, impossible d’entrer en relation avec le canon tant qu’elle n’avait pas fini de les secouer au rythme de ses contorsions autour de ce paquet qui n’allait plus rien avoir à envier au mien gonflé à bloc de vouloir s’y immiscer. Je n’ai pas eu la chance d’être servi par elle, malgré un instant d’espoir avant qu’une méchante desséchée s'interpose pour lui arracher juste du papier et aller se torcher dans ma rancune pendant que je passais à sa collègue de l’autre côté.

L’œil rincé néanmoins et l’envie intacte malgré la gabegie qui ns assène la vie, je prépare mon hébergement d’hiver, la niche douillette entre les délices annoncées de l’une de ces deux magiciennes du hasard. A moins qu’une plus frileuse passe commande ici ou se décide à sauter ds le TGV 6219 qui me ramène ce soir à Béziers, 19h20, Classe 1 –isolé solo, prego.

Merci aussi bien sûr –et mieux dans ?- aux obscures, les sans images, les voix gentilles et avenantes derrière le combiné, Marie de la plateforme téléphonique SNCF qui m’a arrangé le coup pour mon titre de transport ce matin, à l’arrache, Isabelle chez Laforêt qui joue avec mes fantasmes pour me garder ds ses prospects à la recherche d’un appart et tte celles auxquelles je ne sais + Où donner déjà de la Tête, mais en revanche ma langue au bas.