mercredi 24 décembre 2008

PETITES EMPLETTES AVANT Les FÊTES

Une poupée présidentielle tirée à quatre épingles
Caganer Nicolas Sarkozy Où Ai-Je La Tête ? Carla Bruni Sac Pardon Où Ai-Je La Tête ?
ou le Fourre-Tout qui se fout de la charité.
Sinon il y a aussi le grand sac Longchamp en cuir de « veau foulloné » disent-ils, sombre et si sobre qui me tente à défaut d'en trouver un de taille supérieur, le coffret de 20 photos en série limitée de l'expo du Maître & Marguerite et le bouquin tant qu'ON y est, Emmanuelle Béart ds Cuba Libre de Sylvie Lancrenon ou sous la couette directement à choisir.
Ce qui m'étonne, c'est sa petite touffe persistante à l'heure où la moindre pucelle rase tt comme ses copains tondus avant de s'étonner d'être bouillavée au fin fond d'une cave par qq pisseux trop heureux d'exhiber leur queue entre eux avec le prétexte de s'astiquer les uns devant les autres en donnant le change grâce à la petite saccagée, Les Trésors de MM aux facs-similés étonnants jusqu'à son attestation de conversion au judaïsme, que je profiterais d'offrir à Emma_mie, des abonnements sur les ferias que je n'ai jamais l'occasion ni les moyens de faire, notamment celle de Mont de Marsan maintenant où ON pourrait imaginer même une compile avec Nîmes puisque c'est enfin le patron Casas qui reprend en attendant peut-être Madrid, de ces trucs qui ns tentent souvent mais qu'ON n'achèterait pas pour soi, de quoi soulager aussi ce pote de Béziers plombé à nouveau d'une saloperie en plein œsophage, dangereuse, que les grandes éminences comme d'hab' ne peuvent mm pas identifier mais qu'elles préfèrent qualifier déjà de maligne tant c'est inaccessible, ne pas prendre de risque puisqu’il est déjà engagé, qu'il faudra bien finir par ouvrir, tailler pour extirper cette merde si tant est que ça serve à quoi que ce soit.

A suivre, histoire d’échapper au malheur, un billet open pour ce merveilleux sultanat d'Oman et son Shangri-La fantastique où j'aimerais tellement me cacher cette fois avec une amoureuse et pas juste pour le taff, une paire de gants en fin agneau plongé à défaut des claques qui se perdent, une déglutition sans réserve d'une gourmande qui me laisse éjaculer dans sa bouche qu'elle a réchauffé au préalable de rakija tiède me conviendrait assez par ailleurs, du bonheur pour FranJ, la santé pour notre famille, le domaine pour l'installer entre Perpynia et Carcassonne si possible, le terrain à proximité pour inhumer le chat. Des mouettes bruyantes et des lézards que je me marre.

Le pays d'hier où rien ne me paraissait impossible, celui du dernier amour et des spectacles en cours, avant que Papito ne demande à sa fille si elle pensait à son frère à peine mort, premier de la liste, le cadet qui plus est, une poignée d'années où se serait encore à elle de s'inquiéter pour son rejeton, comme plus maintenant que je suis le fils méfiant & dispo. Un rab des vaches maigres contre les toros bravos qui m'embourgeoisent, la décennie des escapades difficiles, retours en province fauchés, mais salutaires, les coups de tête à négocier et de boule à dispenser, une jeunesse à son espoir remplie, des perspectives somme toute plus larges à l'époque au lieu d'avoir dorénavant à gratter des tickets truqués pour m'en sortir, la possibilité d'une vie, pas seulement la probabilité de réussir.

Il faudrait à l’occasion moins de lotissements aussi sur le littoral, en tout cas plus cette frénésie sur le lido entre Sète et Agde, por favor, et croquer les fruits sans prendre soin de les laver, sucer sans s'inquiéter, le feu d'artifices qui suffit pour illuminer la nuit plutôt que les chimies qui font office d'illusion aujourd'hui, de l'eau glacée dans la main sous le cagnar et le vin pour les grands, pas pour mes déboires, persuadé que cette pelle et ce râteau en équilibre seront un beau cadeau pour la dame qui vient souvent me voir au camp où je ne dois pas dire « maman » à celle que mes cousins appellent pourtant ainsi. Une explication comme une autre d’être resté incapable jusqu’à présent de passer outre et continuer à désarmer celle qui osait à peine décliner l’offrande devant mon innocence et qui se dégage de l'émotion en se proposant de me donner le bain à défaut de main discrètement.

Comme c’était avant les bijoux et les preuves sonnantes et très-buchantes qui n'ont plus d'importance, juste la tranquillité du devoir accompli, des miles sur l'Amex occasionnellement, le silence du commentaire, la vue pleine et la chique coupée, qd la vérité et la sincérité suffisaient, expliquaient sans doute ni réserve. La confiance et l'humanité, la générosité pas la solidarité opportune.

Isabelle dont je demandais des nouvelles après la diffusion de La Gifle pour une fois que je pouvais regarder la télé, pour une fois qu'il y en avait une, dont j'ai longtemps cherché à en savoir plus, qd je la reverrai, si elle viendrait. Viendra-t-elle, elle, un jour, au lieu de celles que j'enquille en nocturne, les gentilles filles, mais pas celle qui scintille, l'éternelle ? Multi Isabelle transférée sur l'autre qui s'isolait aux récréations au fond de la cour que je ne savais pas encore faire, dont j'ignorais la technique cynique avant de réduire tout CA à une jouissance de performance pour éviter les vrais sentiments, évacuer le risque personnel, décharger l'intimité mystérieuse de l'autre, bâcher son âme derrière son orgasme, avec laquelle je n'osais communiquer qu'en essayant de lire à haute voix tj + vite qu'elle qd la maîtresse de Tanger interrogeait. Les villes et les origines se confondent, il reste son second prénom pour me raccrocher, éviter les lapsus, la voici devenir MA Yasmine, l'idéal, point final, fatale.

Prévoir des
Daninos s'il en reste, un seul ratage pour Yves Navarre qui n'aurait ainsi pas réussi aussi son suicide et du temps pour Modiano, des concerts géants comme avant pour l'ami Francis, des petits mots de Carré Otis pour The Wrestler et des tournées triomphales pour Huster célibataire sans qu'il renonce à me laisser dormir sur ses genoux pendant la répétition jusqu'au moment de me réveiller en caressant ma Tête, parce que « Ca va être à (moi) » et que moi, je ne réalisais pas encore que ça ne signifiait pas pour autant que lui avait été à moi jusque-là.

S'il y a moyen, Petit Papa Noël et Tino Rossi fier de me voir chanter en public son titre sans hésiter ni accrocher sur ces mots français à la sonorité pourtant proche du jargon manouche qui les fournit en douce, un épisode de Nounours qd il couchait
« les petits enfants » ds une roulotte que Mamia ns faisait remarquer pour prouver que c'était normal que ns y dormions aussi et que les Gadgé n'avaient pas notre chance de passer à la télé, que ns avons arrêté de regarder le jour où ça a fini bizarrement ds une barre d'HLM où elle refusait d'aller comme ON avait planqué ses aînés de la Cité d’Urgence, à moins que ce soit parce que ns avions déjà grandi, Thibaud et ses Croisades qui me prépareront à faire Highlander.

Si c'est possible aussi, un miracle, s'il y a encore de la place, un présent pour une fois au lieu de l'absence.

Etre crouni et lasquiner un loubé ds le oin-qué sans avoir à traduire aux élèves de cette énième nouvelle classe que j'intégrais de la Toussaint à Pâques seulement, après les vents d’ange et jusqu’à mon anniversaire pour lequel j'associais le pèlerinage aux Saintes Maries, au grand dam de l'instit qui pique sa colère et souvent m'en retourne une qd je me mets à le tutoyer comme m'ont demandé tous mes oncles en ce qui les concerne, parce que c'est plus naturel et que c'est ainsi qu'ON montre sa sympathie aux gens, étrangers ou non qui réclament malheureusement ce respect qu'ils n'inspirent pas, en jouant sur les mots comme j'ai donc appris.

Sans abuser, ignorer que Manouche n'est pas une géographie ni une marque profiteuse de bobos disculpés, mais ce qui déclenche tous les a priori possibles et m'amènera à préférer me traiter moi-même orgueilleusement
plutôt de bâtard en me vantant d'être ainsi de la race de mes chiens. S'habituer à ne jamais rester longtemps en place au point de pouvoir ne plus rentrer au domicile si nécessaire et quitter ses amis sans moufter, pour rien au monde ne lâcher ce nom que mio padre préfère taire depuis que son daron à quitter l'Italie pour la Santé quitte à y déguster sa leucémie. Que mon ventre ne brûle plus et mon cœur non plus. Au sens propre et au figuré tant qu'à faire. Continuer à dormir sur le canapé de la rue Pelleport mm si c'est chez toi et pas chez moi, j'ai compris, Natacha, plutôt que de pleurer ds cette suite romaine où j'attendais ma première tapin.

Feliz Navidad !

9 commentaires:

  1. bâcher son âme derrière sa jouissance,j'ai bien aimé cette phrase! avons-nous seulement la possibilité ou plutôt le luxe d'en avoir,à notre époque délicieuse????a

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  2. Emma-mie :à prendre dans les 2 sens et je ne sais lequel choisir?
    EmmaNuelle c'est ça mon prénom-mais!

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  3. Si tu crois que je vais répondre, a, alors que je préfère tant donner aussi ma langue au chat.

    Qt à toi, Emma_l'envers, tu penses bien que prendre ds les 2 sens n'est pas pour me déplaire.

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  4. eh il y a une phrase de Beigbedern ou n'est qu'une simple côïncidence? tu nois laquelle? a

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  5. Voilà,j'ai trouvé la phrase sur la gourmande,qui offrirait une éjaculation buccale réchauffée à la radjka,est issue de l'égoïste romantique de Frederic Beigbeider!a

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  6. @a : ah bon ? Il faut croire que tt cela n'a rien d'extraordinaire alors.
    J'aurais préféré coïncider avec Gainsbar ou le divin Marquis plutôt.
    Me voici vexé : sale fin d'année !
    Beig-beurk-der, c'est pas sympa.

    Cela dit
    avant d'être fait,
    ça m'étonnerait que l'autre toxico sache ce qu'est le rakja au fin fond du Baron et des autres soirées friquées qu'il fréquente.

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  7. désolée,cette phrase m'avait frappée,et je l'ai retenue,ne sachant ce qu'ai la rajka,que je n'ai jamais goûté..heu ,je parle de cette boisson inconnue...sinon, pas d'inimitié en cette nouvelle année, bonne soirée!a

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  8. No souci, a.
    D'autant moins en cette journée aussi historique : excellent anniversaire et qu'il préfigure toute la nouvelle année à venir.

    Pour l'occasion, je lèverais volontiers mon verre de rakija justement.

    A ta santé, ta culture et... tes dégustations !

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  9. hum....je m'en lèche les babines !!en te souhaitant de même plein de bonnes choses! a

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C gentil tout plein de te fendre d'une petite note, dis !
Seule_ment n'oublie pas d'indiquer ton petit nom voire 1 lien si tu espères une réponse.

Abrazo